Justice : des magistrats des wilayas du Centre soulignent les avancées dans le traitement des affaires

Publié par le 21-10-2022, 17h04 | 7

"La numérisation du secteur a permis de statuer dans un nombre considérable d'affaires de droit pénal et civil", ont souligné les présidents et procureurs généraux des cours de justice dans leurs interventions à l'ouverture de l'année judiciaire dans les wilayas du Centre, louant l’instauration de la justice électronique et la création de la plateforme des services numériques.
Les représentants des parquets de chaque wilaya ont présenté à cette occasion, dans leur cour respective, les bilans d'activités pour l'année 2021/2022, avant l’annonce des programmes de travail de la nouvelle année judiciaire.
Ils ont, aussi, souligné les efforts consentis pour accélérer le rythme des actions judiciaires, tout en louant les réalisations du secteur dans le cadre de la réforme du système judiciaire national et de l 'adaptation des textes de lois avec la nouvelle Constitution du pays.
C’est notamment le cas à Boumerdes, où le président de la Cour Boucherit Mokhtar a indiqué que cette Cour et ses neuf tribunaux ont statué dans 23.502 affaires pénales et 13.342 affaires civiles, durant l'année judiciaire 2021/2022.
Le procureur général de la même Cour, M. Kaci Abdennour a fait cas, quant à lui, du traitement, depuis le début de l’année de 7.703 affaires civiles.
Le président de la Cour de justice de Tizi-Ouzou, Mohamed Salah Chebira, a signalé l’inscription dans la wilaya, au cours de l'année judiciaire écoulée, de 27.120 affaires, dont un taux de 86% a été traité, soit un total de 26.157.
A Djelfa, le président de la Cour, Abdallah Chenah, a fait cas de la programmation de 113 affaires au rôle de la 2ème session du tribunal criminel pour l'année 2022, prévue à l’ouverture mardi prochain.
Il s’agit de 29 affaires d’atteintes aux mœurs, 25 affaires liées à la constitution d’associations de malfaiteurs et de vols, 14 à des meurtres avec préméditation et tentative de meurtre, neuf (9) affaires de kidnappings et torture, et autres.
Quant à la Cour de justice de Tipasa, elle a réceptionné l'année judiciaire écoulée, 16.398 affaires de justice, dont un taux de 99,23% a été traité, contre 185.303 affaires en registrées au niveau des tribunaux y afférents (Tipasa, Cherchell, Hadjout, Koléa et Cheraga), dont un taux de 81,59% traitées.
La cour de justice de Chlef a, par ailleurs, traité 1.129 affaires civiles sur un total de 1.837 (soit un taux de 64%), parallèlement au traitement de plus de 7.900 affaires sur un total de 11.682 affaires pénales (67 %).
A Aïn Defla, le Procureur général Menasra Youcef a signalé le traitement, durant l'année judiciaire écoulée, de 23.137 affaires pénales, dont 4.832 liées à des infractions, 227 à des délits et 573 affaires de délinquance juvénile, outre le traitement de 14.953 affaires civiles.
A Médéa, les instances judiciaires locales ont traité, depuis le début de l’année, 85 affaires de corruption et 15 affaires de spéculation sur les produits de consommation, selon le procureur général de la Cour, Zouhir Talbi.
A Bejaïa, le bilan présenté par le président de la Cour, Ali Noukha, a fait état de 11.000 affaires traitées par cette Cour et les tribunaux y afférents, dont une majorité ont été jugées.
Le magistrat a, également, signalé l’inscription de 5000 autres affaires actuellement, dont la majorité ont été enregistrées au cours des trois derniers mois.
A noter la présence aux cérémonies d'ouverture de la nouvelle année judiciaire, dans les wilayas du centre, d es autorités civiles et militaires et des représentants du corps judiciaire.