Transport : les installations de GPL "15 fois plus sécurisées que les réservoirs d'essence"

Publié par le 21-10-2022, 17h50 | 194

Suite à la diffusion de "fausses informations" selon lesquelles le Gaz de pétrole liquéfié carburant (GPLc) serait à l'origine de l'explosion de l'atelier de conversion des véhicules au GPL dans la wilaya d'El Ménéa, l'UNIAGPL a affirmé que ce tragique accident n'a pas été causé par le GPLc, les techniciens de l'union ayant expliqué que les propriétés physiques du gaz et les réservoirs de gaz modernes ne pouvaient, en aucun cas, causer une fuite aussi importante".
Après son retrait des décombres, le véhicule endommagé ne portait pas de traces d'explosion ou d'incendie, ajoute l'union citant le rapport d'expertise. Selon l'union, le gaz de ville serait "la cause principale" de l'accident, le GPLc étant plus lourd que l'air, contrairement au gaz qui est plus léger que ce dernier.
Depuis l'utilisat ion du GPLc en Algérie en 1983, "aucun cas d'explosion du réservoir de gaz automobile n'a été enregistré", aussi bien en Algérie que dans le monde, a fait savoir l'Union.
Pour ce qui est de l'explosion survenue dans la nuit de lundi à mardi dernier à  El Ménéa, l'Union a précisé que les réservoirs qui se trouvaient dans l'atelier étaient tous vides et que le véhicule était équipé d'un système de protection de la norme internationale R01 67, qui ne permet aucune fuite de gaz, étant doté d'une soupape électrique empêchant la fuite de gaz lorsque le véhicule est en stationnement. L'UNIAGPL recommande de ne pas se laisser influencer par ce genres d'informations pouvant dissuader les citoyens de convertir leurs véhicules au GPLc, ce qui est susceptible de se répercuter négativement sur les dépenses du trésor public.