Les rebelles de la région du Tigré ont affirmé procéder au "désengagement" de leurs combattants, conformément à un accord de paix signé début novembre avec le gouvernement fédéral éthiopien, et avoir retiré 65% de leurs combattants des lignes de front.
Le retrait et le désarmement des forces tigréennes sont une disposition-clé de l'accord signé le 2 novembre à Pretoria pour mettre fin à la guerre qui a ravagé depuis deux ans le nord de l'Ethiopie.
Le texte prévoit également le rétablissement de l'autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès à cette région plongée dans une situation humanitaire catastrophique.
"Nous avons commencé le désengagement et la relocalisation de nos forces", a déclaré samedi à la presse le chef d'état-major tigréen, Tadesse Worede.
"Sur (l'ensemble de) nos forces, 65% d'entre elles sont passées par ce processus, se désengageant des lignes de front, et se sont déplacées vers des lieux désignés", a-t-il ajouté, sans spécifier les fronts concernés ni à quelle distance les combattants ont été retirés.