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La 15e réunion de la Conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) est un moment décisif pour l'humanité face à une crise environnementale sans précédent, a estimé la secrétaire exécutive de la CDB, Elizabeth Maruma Mrema, exhortant tous les participants à saisir cette opportunité.
"Nous allons tous périr" si des mesures drastiques et un accord mondial pour mieux protéger la nature ne sont pas pris maintenant, a déclaré Mme Mrema dans une interview accordée à l'agence de presse Chine Nouvelle.
La seconde partie de la COP15, qui se déroule du 7 au 19 décembre à Montréal, au Canada, vise à adopter un cadre mondial pour la biodiversité afin d'arrêter et d'inverser les pertes de plantes, d'animaux et d'écosystèmes causées par les activités humaines.
"La perte de biodiversité est à un niveau plus élevé que jamais dans l'histoire de l'humanité", a averti Mme Mrema, faisant remarquer que plus d'un million d'espèces disparaîtraient au cours de ce siècle et que 97% de l'écosystème mondial avaient été dégradés à la suite d'activités ou d'actions humaines, d'après des rapports scientifiques. A en croire ces derniers, 75% des terres sont déjà dégradées, alors que 66% du milieu marin, 85% des zones humides, 50% des récifs coralliens ont disparu, a-t-elle ajouté.