Tizi-Ouzou : Larbaa Naith Irathen Un début timide

Publié par Ferrah Menad le 08-01-2014, 15h17 | 100

La cueillette des olives de cette année vient d'être entamée dans la région de Larbaa Nath Irathen. Profitant de ces jours de beau temps qui marquent cette période de congé hivernal, les paysans de Larbaa   se hâtent de terminer le nettoyage des oliveraies en faisant appel à leurs progénitures lesquelles procurent un charme particulier à cette récolte collective, avec des concurrences traditionnellement objectives, et par un dynamisme particulier caractérisant l’opération de l’acheminement de la récolte des champs vers les huileries à l’aide des bêtes de somme. 

Au niveau des oliveraies, les volutes de fumés dans tous les coins de la localité, renseignent sur l’omniprésence des familles dans les champs, et les cris des enfants rendent ces lieux de cueillette très animés. 

Mais le plus important reste le ramassage de la plus grande quantité d’olives avant que les pluies et le mauvais temps ne reviennent. A cet effet, le climat a bel et bien souri à la détermination et à la volonté affichée par les familles durant toute la période de ce repos relatif. 

C’est la fin des vacances, le retour des écoliers est marqué par le mauvais temps, qui vient freiner la cueillette et compliquer davantage la tâche des paysans. Ces perturbations climatiques risquent de perturber la récolte de cette année qui semble pourtant d’une importance sans précédent. 

A première de vue, il est très remarquable que les arbres ploient sous le poids des fruits charnus qui promettent un rendement appréciable, et la majorité des propriétaires n’ont pas réussi à amasser une grande partie de leurs olives. Il est à signaler que la transformation de cet or noir en une matière dorée a déjà vu le jour au niveau des trois huileries que compte ce village. 

Le rendement des premières triturations n’est pas vraiment honorable, puisque le rendement a atteint le seuil de 10 litres d’huile par quintal. “Cette médiocrité est l’effet de la véraison prématurée et la cueillette anticipée, mais les derniers ramassages prévoient un rendement très important’’. Ammi Said, agriculteur d'un certain âge, dans la commune d’Irdjen, ne décolère pas. 

Ainsi, même si l'olivier, cet arbre mythique, est de nature résistant, les intempéries et les incendies n'ont pas eu autant d'influence que la dernière sécheresse. Celle-ci aura même engendré des maladies.

Ce qui annonce d'ores et déjà une baisse de production et par conséquent une hausse du prix de cette denrée ; le litre d'huile cédé à 700 DA connaîtra certainement des pics cette année.