10e édition du Festival arabe de Djemila : Ghaza encore et toujours

Publié par Azzedine Tiouri. le 19-08-2014, 15h42 | 46

Ouverte jeudi dernier, la 10e édition du Festival arabe de Djemila se poursuit sur le site antique de Cuicul. Les soirées se suivent, mais ne se ressemblent pas, mis à part le coté festif et ambiance avec toujours une pensée pour les habitants de Gaza pour lesquels est dédié cette manifestation culturelle.

La cinquième soirée a été marquée par l’interprétation du genre marocain, un peu d’oriental et du jazz animée par la chanteuse Halat Koseir, l’une des lauréates de l’émission arabe ‘’The Voice’’, le maghrébin Hatem Ammor et le chanteur algérien émigré en Tunisie, Si Kamel. 

L’ambassadrice de la chanson  syrienne, Halat Koseir, a été la première a foulé les planches de la scène de Cuicul en interprétant des chansons du patrimoine de son pays, suivies de quelques modernes, démontrant toute une polyvalence de la performance et de la fraicheur dans le son et le ton, notamment avec le morceau ‘’ Taalla, taalla’’, magistralement interprété sur son pays meurtri par la guerre. Après avoir complété son tour de chant avec ‘’Ya Arab ya charkiya’’ et ‘’Mahboubi madlel’’, Hlat Koseir n’a pas manqué de remercier l’Algérie et le président Bouteflika pour cette heureuse initiative d’organiser cette manifestation culturelle au profit du peuple palestinien de Gaza, tout en souhaitant la paix et la prospérité pour l’ensemble des peuples arabes.   

Le chanteur marocain, Hatem Ammor a investi la scène de Cuicul en chantant tout un assortiment de son riche répertoire du genre rai et maghrébin. Comme tous les chanteurs qui se sont succédés, Hatem n’a pas omis de chanter        ‘’ Gaza la meurtrie’’, un intitulé qui en dit long sur les blessures et les meurtrissures qu’a vécu et enduré le peuple de Gaza de la barbarie sioniste. 

Dans son thème, il a chanté l’amour des peuples arabes à celui de la Palestine, notamment de Gaza qui souffre sous le poids de l’occupation israélienne, suivie ‘’D’El Djamila’’, une sorte de complainte, en faisant une corrélation avec l’évènement et  le festival du même nom. Dans le genre rai, il a interprété ‘’Ya Khadîdja’’ et la chanson de la dance algérienne ‘’Mamamiya’’. 

Si Kamel, l’algérien vivant en Tunisie, très peu connu sur la place a interprété des chansons dans le genre jazz avec ‘’Djazairi ana’’,  ‘’Fatima’’ et ‘’Bent bladi’’, suivi par un cocktail marocain, syrien et algérien.