C’est le « pari »i du tandem DGSN-Ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire, une initiative qui n’aura pas laissé indifférents les citoyens de la wilaya de Bejaia. Il s’agit de l’institution et de la création du « Prix vert et quartiers propres ».
« La concrétisation de cette orientation du gouvernement visant l’amélioration du cadre de vie du citoyen, la préservation d’un environnement propre et sain ainsi que la valorisation du patrimoine et des richesses écologiques de notre pays », rappelle la commissaire Khoukha Boumaza, responsable de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Bejaia.
Mardi 07 janvier 2014, une conférence de presse devant un parterre nombreux au Centre de formation de la police, sur ce thème, précisément, a été suivie d’une collation, en présence de nombreux officiers (subalternes et supérieurs) de la police nationale. Aussitôt décrétée, aussitôt enclenchée, l’opération sensibilisation (établissements scolaires), visites inopinées de quartiers pour constats de visu suivis de notation (propreté), selon les critères arrêtés dans le cadre, notamment du concours « quartiers et cités propres ».
Des sorties ont donc, dans ce contexte, été organisées et se sont étalées sur sept jours (du 24 au 30 novembre 2013).En parallèle, la police a entrepris des opérations de différentes natures, soit 25 opérations en tout, au terme desquelles il a été enregistré 28 infractions.
L’on fait en tout cas savoir qu’il a été constaté, non sans satisfaction, du reste, une forte participation, active et fructueuse, de la société civile, sans oublier deux associations à vocation écologique qui se sont particulièrement distinguées, il s’agit, en l’occurrence, des « Aiguades » et de « AARDH ». Des prix ont été décernés, dans le cadre « Quartiers et cités propres ».
Les lauréats : 1er prix : Association Boulevard Colonel Amirouche (Bejaia chef-lieu) avec 24,5/30, 2ème prix : Cité 200 logements, Sidi Ali Lebhar, avec 23/30, et, enfin, la Cité des 92 logements à Seddouk, notée 22,50 /30. D’ailleurs, ne dit-on pas « Ennadhafa min el iman » (L’amour et la « pratique » de l’hygiène sont un acte de foi !).