Mila revisite le parcours révolutionnaire du défunt moudjahid Abdelhafid Boussouf

Publié par Dknews le 01-01-2023, 17h32 | 12

La wilaya de Mila a célébré samedi le 42ème anniversaire de la mort du moudjahid Abdelhafid Boussouf (1926-1980) par diverses activités d’évocation du parcours révolutionnaire et des réalisations de cet homme durant la révolution libératrice et après l’indépendance.

Le musée Slimane-Bentabal a ainsi accueilli la commémoration de la mort de cette figure plus connue sous le pseudonyme Si Mabrouk qui fut le fondateur des services de renseignements algériens en présence des autorités locales, de l’inspecteur général du ministère des Moudjahidine et Ayants-droit, Omar Bensaâd.

Dans son allocution à l’occasion, M. Bensaâd a indiqué que le défunt était porteur d’une vision qui traduit la maturité politique et le sens révolutionnaire des jeunes de leur génération rejetant le colonialisme, rappelant les réalisations de Boussouf dont la création de la radio Voix de l’Algérie, du service de liaison, des unités d’écoute, d’espionnage et de contre-espionnage outre la formation de cadres pour l’après indépendance.

Il a également ajouté que la célébration de cette date s’inscrit dans le cadre de la prése rvation de la mémoire de la révolution pour lequel s’est engagé le président de la République Abdelmadjid Tebboune, en soulignant que ces célébrations éclairent aux jeunes le chemin d’être fiers de l’Algérie et d’œuvrer pour sa prospérité.

L’occasion a donné lieu à la projection du documentaire intitulé "Abdelhafid Boussouf, légende des renseignements algériens" du réalisateur Abdelbaki Selaï contenant des témoignages sur ce moudjahid et son parcours révolutionnaire ainsi qu’à la distinction de personnalités révolutionnaires locales dont le moudjahid Rabah Boussouf et Aïcha Dib veuve du chahid Mohamed Derbel.

Les autorités locales accompagnées de la famille révolutionnaire ont déposé en outre une gerbe de fleurs sur la statue représentant le défunt Boussouf et lu la Fatiha du saint Coran à sa mémoire avant de donner le coup de départ d’une caravane de jeunes qui s’est dirigée vers la commune de Zeghaïa pour y visiter un centre de torture qui remonte à l’époque coloniale.