Une centaine d'entraineurs de judo de la région ouest du pays ont pris part, mardi à Oran, à une session de formation dirigée par L'ex-champion olympique et mondial de la discipline, le franco-algérien Djamel Bouras.
Cette session, la première d’une série de trois au total que Bouras, titulaire de la 7e Dan, a programmé en Algérie, avait pour thème " la performance sportive et l’entrainement de haut niveau". L’intéressé a profité de l’occasion pour donner des cours aux présents sur la méthodologie de l’entrainement de haut niveau, tout en leur prodiguant de précieux conseils à même de les aider dans leur carrière sportive.
S’exprimant devant la presse, venue en force couvrir l'évènement, le champion olympique en 1996 a fait savoir que sa présence en Algérie, son pays d’origine, est intervenue suite à une invitation de la Fédération algérienne de judo (FAJ)."Quand le président de la FAJ, Yacine Sellini, m’a invité pour transmettre mes connaissances dans le domaine aux entraineurs algériens de la discipline, je n’ai pas hésité un instant pour répondre favorablement à l’invitation.
Je viens d’assister au championnat d’Algérie individuel des seniors à Alger et je suis là pour chapeauter une session de formation au profit des entraineurs de l’Ouest en attendant de faire de même prochainement à Batna et à Alger", a-t-il dit. Vantant les qualités des judokas algériens qu'il a vus à l’œuvre lors du championnat d’Algérie, Djamel Bouras a estimé "qu’il ne manquait pas grands choses pour le judo national afin de se hisser au rang mondial".
Il s'est, en outre, engagé à mettre sa longue expérience sur les tatamis mondiaux au service du judo algérien. C’est dans cette optique d’ailleurs qu’il vient de signer une convention avec la FAJ en sa qualité de président de la section judo du Paris St Germain qu’il a lui-même créée en 2017, a-t-il précisé. " La convention en question permettra aux deux parties d’organiser des stages communs. Je suis persuadé qu’il s’agit d’une démarche très bénéfique pour le judo algérien, sachant que les judokas du PSG sont d’un niveau reconnu et la majorité d’entre eux font partie de l’équipe de France", a-t-il souligné.
Même satisfaction affichée par le président de la FAJ, Yacine Sellini, qui a mis en valeur le projet lancé avec le président de la section judo du PSG, poursuivant qu’il s’inscrit dans le cadre du programme du développement du judo algérien.
Le premier fruit de cette collaboration est la signature du médaillé d’or, lors des Jeux méditerranéens, Driss Messaoud (20 ans), au sein de la formation de la capitale française, s’est encore réjoui le patron de la FAJ qui espère voir d’autres judokas algériens tenter la même expérience à l’avenir.