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Le président de la République italienne Sergio Mattarella a signé samedi le décret-loi portant sur une série de mesures sur la "transparence des prix des carburants", notamment pour l'affichage dans les stations-service, afin de faire face à la flambée des tarifs. Adopté mercredi dernier lors d'un conseil des ministres présidé par la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, le texte impose aux stations-service d'afficher non seulement le prix de vente pratiqué, mais aussi le prix moyen au niveau national pour permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé.
Les deux prix doivent être affichés "ensemble", a souligné le gouvernement dans un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres. Le décret-loi prévoit également un renforcement des sanctions en cas de violation des dispositions sur la publicité des prix, notamment une suspension de l'activité allant de sept à 90 jours en cas de récidive.
Les amendes, en cas d'infraction, atteignent jusqu'à 6 000 euros, avec possibilité de fermeture de l'établissement, de 7 à 90 jours, après le troisième non-respect, selon le nouveau texte qui entrera en vigueur dimanche.
Comme ses voisins européens, l'Italie consacre depuis le début du conflit en Ukraine des milliards d'euros à des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises face à l'envolée des prix de l'énergie.
Pour dégager des ressources supplémentaires, le gouvernement a relevé la prévision de déficit public du pays pour 2023 à 4,5% du PIB, contre 3,4% prévu en septembre par le gouvernement de son prédécesseur Mario Draghi.