Karaté - Tournoi international Premier League Cairo : L'Algérie avec treize athlètes en Egypte (fédération)

Publié par DK NEWS le 21-01-2023, 16h43 | 25

L'Algérie sera représentée par treize (13) athlètes au tournoi de karaté Premier League Cairo, prévu du 27 au 29 janvier courant dans la capitale égyptienne, le Caire, a appris l'APS vendredi auprès du président de la Fédération algérienne de la discipline (FAK) Yacine Gouri.

"Le départ de notre délégation est prévu le 25 janvier, alors que le retour est fixé au 3 février. Nous serons présents au Caire avec 13 athlètes" a indiqué le premier responsable de l'instance fédérale. "Encore une fois, c'est le Comité olympique et sportif algérien qui s'est engagé à assumer le frais de cette participation, et nous l'en remercions du fond du cœur, car notre fédération souffre toujours d'une crise financière aigue, faisant que sans cette aide du COA, nous n'aurions pas pu participer" a-t-il tenu à faire savoir. Interrogé à propos des objectifs de la sélection nationale au tournoi du Caire, Gouri a répondu qu'en étant "réaliste", il sera difficile de viser les premières places. "Nos athlètes sont à l'arrêt depuis presque trois mois et comme vous le savez, il est difficile de viser le titre sans préparation adéquate, surtout que la compétition sera de très haut niveau, en présence du Top 32 mondial. Notre objectif se limitera donc à essayer de récolter des points" a-t-il regretté.

Gouri affirme disposer d'une génération dorée, qui a fait ses preuves plus d'une fois, et au plus niveau, notamment, aux Jeux méditerranéens d'Oran, puis aux Championnats du monde. "Malheureusement, le manque de moyens est train de tout remettre en cause, car sans préparation, nos athlètes ne pourrons jamais se maintenir au plus haut niveau" a-t-il assuré.

La première conséquence du manque de moyens a été l'absence de l'Algérie au prestigieux tournoi international, Open de Paris, qui se déroule les 20, 21 et 22 janvier courant dans la capitale française. "Seuls quelques athlètes, dont Hocine Daïkhi, ont pu se rendre à Paris, mais c'était par leurs propres moyens, car la Fédération n'avait pas de quoi les engager" a précisé le président de la FAK.