La ministre tunisienne de l'Environnement, Leila Chikhaoui, a indiqué que son pays était l'un des pays les plus vulnérables aux effets des changements climatiques.
"La Tunisie est l'un des pays les plus touchés par les effets néfastes des changements climatiques, notamment le déficit pluviométrique", a-t-elle déclaré lundi aux médias en marge d'un colloque portant sur le lancement de la Stratégie nationale "Femme et Changements climatiques" à Tunis.
D'après elle, les effets des changements climatiques en Tunisie se manifestent par les épisodes de chaleur extrême et les températures record plus fréquents ces dernières années, ainsi que les vagues de sécheresse de longue durée.
Elle a souligné la nécessité d'"adopter des comportements qui favorisent l'adaptation aux conditions climatiques en constante évolution, dont l'adhésion à la rationalisation des ressources hydrauliques".
La ministre tunisienne a par ailleurs fait remarquer que les femmes en milieu rural faisaient partie des groupes vulnérables les plus touchés par les changements climatiques. C'est pourq uoi la Stratégie nationale "Femme et Changements climatiques" a été lancée afin d'atténuer l'impact de ces changements sur les femmes et de renforcer leur capacité d'adaptation. Pour sa part, la ministre tunisienne de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhadj Moussa, a déclaré que les ministères de la Femme et de l'Environnement mettraient en œuvre cette stratégie nationale en coopérant avec le Programme des Nations Unies pour le développement.
La ministre a espéré que la stratégie nationale contribuerait à "renforcer la ténacité des femmes en milieu rural et leur autonomisation économique, car elles représentent un tiers des femmes en Tunisie et sont plus exposées aux les effets des changements climatiques que les femmes en milieu urbain".