Mali : Le comité de pilotage du référendum et des élections entame ses travaux

Publié par DK NEWS le 25-01-2023, 16h07 | 5

Le comité de pilotage du référendum et des élections générales au Mali s’est mis à la tâche, depuis lundi, pour réussir sa mission, lors d’une cérémonie d’ouverture de ses travaux au siège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), à Bamako, rapportent mardi des médias locaux.

Cette rencontre du comité s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la bonne tenue des différents scrutins, selon l’agence de presse malienne (AMAP). Le comité de pilotage contribue, aussi, à la conception, au suivi et à la mise en œuvre des actions de formation destinée aux autorités administratives et agents électoraux, explique l’agence.

«Notre objectif, en instaurant ce comité de pilotage, est qu’il puisse être le cadre de coordination des actions des départements ministériels concernés par les élections et des partenaires techniques et financiers», a expliqué Abdoulaye Maïga, ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

En s’adressant aux administrateurs du comité, M. Maïga a déclaré que cette réunion pose «les jalons d’un partenariat franc, de mutualisation des effo rts et des compétences afin de parvenir à l’organisation d’élections justes, crédibles et transparentes».

 

L’OMS condamne l’enlèvement d’un médecin de l’organisation

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a condamné mardi l’enlèvement, la veille dans l’est du Mali, d’un médecin travaillant pour l’organisation.

L’OMS «déplore l’enlèvement du Dr Mahamadou Diawara, qui a été enlevé par des personnes non identifiées dans sa voiture le 23 janvier 2023 dans la ville de Ménaka», a indiqué un communiqué du bureau régional de l’organisation onusienne pour l’Afrique.

«Le conducteur de sa voiture a également été agressé et abandonné par les auteurs de l’enlèvement. Il se remet de l’incident», est-il précisé. L’OMS ajoute que le motif de l’enlèvement n’est pas connu, et ne précise pas la nationalité du médecin.

«Le personnel sanitaire ne devrait jamais être une cible», a ensuite déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’un point de presse à Genève. Il a assuré que l’organisation participait à l’enquête et faisait tout pour que M. Diawara soit rapidement libéré.

En poste pour l’OMS à Ménaka depuis début 2020, le Dr Diawara fournissait des soins médicaux à des communautés souvent isolées et confrontées à des risques d’insécurité et de violence.

En oct obre 2022, l’OMS avait dressé le portrait de ce chirurgien qui déclarait alors: «Un patient est un patient (...).

Notre travail, c’est d’aller là où les gens sont et ont besoin d’aide sanitaire». Après plusieurs années à Gao, également dans l’est du Mali, le Dr Diawara a demandé à être affecté à Ménaka, près de la frontière avec le Niger où plus de 25.500 déplacés maliens vivaient en octobre dernier, au sein de six sites, dans des conditions précaires et avec un accès limité aux soins de santé.

Quand l’auteur de l’article lui a demandé s’il n’avait jamais peur, le chirurgien a répondu: «Bien sûr que si, mais l’essentiel est de rester concentré sur notre mission : aider les gens».