De nouvelles attaques de villages attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF), milice affiliée au groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech), ont fait au moins 15 morts, dimanche, dans l'est de la République démocratique du Congo, une semaine après une attaque similaire ayant fait au moins 23 morts, rapportent des médias, citant des sources locales. Les attaques de dimanche ont été lancées contre trois villages d'Ituri, alors que celle menée dans la nuit du 22 au 23 janvier avait ciblé une localité de la province voisine du Nord-Kivu.
Un attentat à la bombe dans une église pentecôtiste du Nord-Kivu, également attribué aux ADF, avait fait le 15 janvier au moins 14 morts. Les ADF sont actifs dans ces deux provinces et considérés comme l'un des groupes armés les plus meurtriers de l'est de la RDC.
L'Organisation terroriste (EI/Daech) les présente comme sa branche en Afrique centrale.
Outre les ADF, de nombreux autres groupes armés écument ces deux provinces, notamment la milice communautaire Codeco en Ituri. Celle-ci est accusée d'avoir tendu vendredi à l 'armée congolaise une embuscade qui, selon l'armée, a tué cinq soldats dont deux colonels. La force de l'ONU en RDC a évoqué de son côté 15 militaires tués, une source sécuritaire établissant le bilan, sous couvert d'anonymat, à 17 morts.