La société américaine de services de téléconférence Zoom Video Communications a annoncé mardi qu'elle va licencier environ 1.300 employés, soit environ 15% de ses effectifs.
Dans une note aux employés, le PDG de Zoom, Eric Yuan, a affirmé que les licenciements vont concerner chaque département de la société.
Il a également déclaré que lui et d'autres dirigeants vont accepter une réduction de salaire importante, après avoir reconnu avoir commis des "erreurs" dans la rapidité avec laquelle l'entreprise s'est développée pendant la pandémie.
"En tant que PDG et fondateur de Zoom, je suis responsable de ces erreurs et des actions que nous prenons aujourd'hui", a-t-il écrit.
"Par conséquent, je réduis mon salaire pour l'exercice à venir de 98% et je renonce à ma prime pour l'exercice 2023," a-t-il ajouté.
Il a déclaré que les membres du conseil d'administration de la société vont réduire leur salaire de base de 20% pour l'exercice à venir et vont renoncer à leurs primes pour l'exercice 2023. Les actions de Zoom ont augmenté de près de 9% dans les échanges mardi après l'annonce.
Zoom a connu une hausse de la demande de ses services au début de la pandémie, car beaucoup se sont tournés vers sa plateforme pour discuter par vidéo avec des amis et des collègues pendant les périodes de confinement.
A la mi-2020, Zoom a signalé des revenus en flèche alimentés par une augmentation du nombre de clients professionnels des nombreuses entreprises contraintes de se tourner vers le travail à distance. Zoom rejoint ainsi la longue liste des entreprises technologiques ayant annoncé d'importantes suppressions d'emplois ces derniers mois dans un contexte d'incertitude économique.
Une grande partie de l'industrie technologique réduit ses coûts en réponse à une évolution négative de la demande de services numériques, à la hausse des taux d'intérêt et aux craintes d'une récession imminente.