Les Philippines ont annoncé samedi leur décision de rapatrier leurs soldats déployés au sein des forces de l'ONU au Golan et au Liberia, en raison d'un risque à la frontière israélo-syrienne et de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.
"Afin d'assurer la sécurité des soldats philippins déployés dans les zones de conflit, il est prévu de rapatrier dans le cours de l'année les contingents des hauteurs du Golan et du Liberia", a indiqué le département de la Défense dans un communiqué.Les 331 Casques bleus philippins du Golan rentreront à la fin de leur période de service en octobre, selon le communiqué.
Les 115 Casques bleus qui sont au Liberia seront quant à eux rapatriés "aussi tôt que possible" en raison du risque posé par l'épidémie d'Ebola qui frappe quatre pays de la région.Le porte-parole du ministère de la Défense Peter Paul Galvez a précisé que les Philippines ne renverraient pas de soldats au Golan "tant que la situation ne se sera pas améliorée".Les soldats philippins de retour du Liberia seraient placés en quarantaine pendant au moins 21 jours, selon M. Galvez.