six fois plus de risque pour les jeunes femmes diabétiques

Publié par DK NEWS le 26-02-2023, 14h37 | 4

Les jeunes femmes atteintes de diabète seraient six fois plus à risque d'infarctus que les femmes en bonne santé, selon les résultats d'une étude scientifique présentée au congrès de l'European Society of Cardiology. Chez les femmes de moins de 45 ans, le diabète est le plus grand facteur de risque d'infarctus du myocarde, selon une étude présentée fin août au congrès de l'European Society of Cardiology.

A lui seul, le diabète multiplierait le risque de crise cardiaque par six par rapport au risque mesuré chez les femmes de moins de 45 ans non diabétiques.

L'étude a été menée sur 7 386 femmes. Parmi elles, 1 941 femmes de moins de 45 ans, 4 275 femmes de 63-64 ans et 1 1170 femmes de 45 ans. Les deux premiers groupes de participantes avaient toutes subi un infarctus. Menés par une équipe de chercheurs polonais de l'institut de cardiologie de Varsovie, ces travaux ont permis de mettre en évidence les plus grands facteurs de risque de crise cardiaque. Outre le diabète, qui est le plus important, l'hypertension artérielle multiplie le risque par 4. Quant à l'hypercholestérolémie, le fait d'avoir un taux de cholestérol trop élevé, elle multiplie le risque par 3. Enfin, le fait de fumer multiplie le risque d'infarctus par 1,6. « Nous avons constaté que le profil des facteurs de risques chez les jeunes femmes était semblable à celui de la population âgée, en dehors du fait que les jeunes femmes sont plus nombreuses à fumer », souligne le Professeur Hanna Szwed, co-auteure de l'étude. « Ces résultats sont en corrélation avec ceux obtenus par d'autres études, qui montrent que le tabac est un problème croissant chez les jeunes femmes. C'est clairement un domaine où des efforts de prévention sont nécessaires », a-t-elle ajouté. Le mieux est donc d'essayer d'arrêter de fumer pour limiter son risque d'infarctus, d'autant plus si l'on est diabétique.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé, les maladies cardiovasculaires sont à l'origine de plus de 52% de décès chez les femmes, un pourcentage qui ne cesse d'augmenter.