Hausse de la liquidité bancaire à plus de 1.800 milliards DA à fin septembre 2022 (BA)

Publié par DK NEWS le 13-03-2023, 17h09 | 4

La liquidité globale des banques a augmenté sensiblement à la fin du 3ème trimestre de 2022 pour atteindre 1.809,1 milliards de dinars, contre 1.331,9 milliards de dinars à fin décembre 2021, a indiqué la Banque d'Algérie (BA) dans sa dernière note de conjoncture publiée dimanche.

Il s'agit d'une hausse de 477,2 milliards de dinars par rapport à fin 2021, et de 579,4 milliards de dinars comparativement à septembre 2021, selon la même source.

La banque centrale a fait savoir également, dans sa note de conjoncture pour les neuf premiers mois de l'année 2022, que le montant total échangé sur le marché monétaire interbancaire a atteint 329,3 milliards de dinars, à fin septembre 2022, contre 48,5 milliards de dinars à fin 2021, soit une hausse de 280,8 milliards de dinars.

Quant au taux d'intérêt sur le marché interbancaire à terme, il s'est situé à 2,12346 % à fin septembre 2022 contre 0,90979 % à fin décembre 2021, alors que l'activité sur le marché au jour le jour a été quasi nulle pendant cette période.

La note a fait remarquer, par ailleurs, que le retour à une situation pandémique maîtrisée conjuguée à la reprise constatée de l'activité économique nationale, avait conduit la Banque d'Algérie, au mois de mars 2022, à lever les mesures exceptionnelles prises pour atténuer l'impact de la pandémie et à retourner progressivement à une situation normalisée. S'agissant du Programme spécial de refinancement (règlement n 02-2021 du 10 juin 2021), la banque centrale a précisé que ce programme qui a pris fin en juin 2022, a atteint un montant de 2.100 milliards de dinars répartis en cinq opérations. Concernant l'évolution du taux de change, la BA a indiqué que durant le troisième trimestre de 2022, le dinar algérien a gagné 3,9% de sa valeur contre le dollar américain et 10,5% contre l'euro.

En effet, "cette hausse appréciable reflète la volonté de la Banque d'Algérie de lutter contre l'accélération de l'inflation importée en contexte de sous-évaluation ponctuelle du dinar, par rapport à ses fondamentaux, et de la faiblesse conjoncturelle de l'euro", explique-t-on dans le document.