Santé

Méningite : Testez vos connaissances

Publié par DK NEWS le 15-03-2023, 14h40 | 44
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Les méningites font peur. A-t-on raison de s’inquiéter ? Peut-on s’en protéger ?
Tout dépend de leur cause.… Petit quiz pour y voir plus clair.  

Tout ce qui est vrai Il n’existe pas une, mais des méningites

Vrai. Il s’agit d’une inflammation ou d’une infection des méninges, les enveloppes de la moelle épinière et du cerveau (encéphale). C’est pourquoi on parle aussi de « méningo-encéphalite ». Cette maladie atteint essentiellement l’enfant et l’adolescent. Elle est due le plus souvent à un virus ou à une bactérie (ménin­gocoques, pneumocoques…). Celles provoquées par un champignon ou un parasite sont exceptionnelles.

 

La raideur de la nuque est un symptôme fréquent

Vrai. C’est en effet le signe que recherche le médecin à l’examen. Mais tout commence par une fièvre élevée et une atteinte de l’état général (somnolence, agitation…). Ces symptômes peuvent s’accompagner de violents maux de tête, de vomissements, de douleurs articulaires, de convulsions…

 

Des taches rouges sur le corps doivent inquiéter

Vrai. Les méningites à méningocoques peuvent s’accompagner de petites taches rouges, comme des têtes d’épingle, qui ne disparaissent pas lorsqu’on appuie dessus. Il faut alors consulter un médecin sans attendre, car ces taches sont un signe de gravité. Elles surviennent dans deux tiers des cas.

 

On peut faire vacciner son enfant

Vrai. Grâce à la vaccination Hib contre l’«Haemophilus influenzae » de type b, cette méningite qui atteignait les enfants jusqu’à 6 ans a pratiquement disparu. Les tout-petits peuvent aussi être vaccinés contre les pneumocoques, à l’origine de nombreuses otites et de méningites. Le vaccin (Prevenar®) protège contre sept des groupes de pneumocoques les plus fréquents. Pratiqué chez les enfants de moins de 2 ans, il a fait reculer ces infections de 20 % depuis 2002. Mais il n’existe pas encore de vaccin contre toutes les méningites.

Le BCG évite aussi la méningite tuberculeuse

Vrai. Le vaccin BCG protège contre le bacille de Koch, responsable de la tuberculose. Or, ce germe peut aussi atteindre les méninges. Le BCG protège donc contre les méningites tuberculeuses. C’est d’ailleurs son principal mérite que d’avoir éliminé cette complication.

 

Tout ce qui est faux Les méningites sont très contagieuses

Faux... et vrai. Les bactéries en cause, comme les méningocoques, ne survivent pas longtemps à l’extérieur du corps. Elles se transmettent par contact prolongé, par l’intermédiaire des sécrétions du nez ou de la bouche. Il peut donc y avoir plusieurs cas dans des écoles, mais le traitement stoppe vite la transmission.

 

Les méningites sont toujours graves

Faux. Les méningites virales, les plus fréquentes (70 % des cas), sont généralement sans gravité. Les symptômes disparaissent au bout de quelques jours et le traitement se résume souvent à la prise de paracétamol. Pour éviter leur propagation, des mesures d’hygiène sont indispensables, notamment se laver les mains plus souvent que d’habitude. Il existe cependant des méningites virales moins bénignes. C’est le cas, heureusement rare, de celles qui sont dues au virus de l’herpès. Un traitement d’urgence par antiviral est alors nécessaire.

 

La ponction lombaire est devenue inutile

Faux. Malgré l’arrivée des techniques modernes (scanner, IRM…), elle demeure indispensable. Cet examen permet de confirmer le diagnostic, de préciser l’origine de la méningite, éventuellement d’identifier le germe en cause et de mettre en route le traitement adapté. La ponction lombaire est désagréable, mais pas vraiment douloureuse.

La vaccination contre la méningite est obligatoire en France

Faux. Elle est peu pratiquée chez nous, car les méningocoques C ne représentent que 20 % des cas. Mais on peut faire vacciner son ado, surtout s’il doit séjourner en Grande-Bretagne ou en Irlande. Contre les méningites B, prédominantes en France, il n’existe pas encore de vaccin universel. Mais un vaccin d’origine norvégienne est utilisé actuellement en Normandie, autour de Dieppe.

À la suite d’une augmentation des cas dans la région, une campagne de vaccination a été mise en place depuis 2006 chez les lycéens de 15 à 19 ans.

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