Médéa : Circuit à travers des sites symbolisant la lutte pour l’indépendance

Publié par DK NEWS le 08-05-2023, 15h01 | 4

Un circuit à travers des sites symbolisant la lutte du peuple algérien contre le 
colonialisme français pour le recouvrement de son indépendance a été organisé, dimanche à Médéa, à l’occasion de la commémoration du 78e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, à l'initiative de la direction des moudjahidine et des ayants droits et du musée régional du Moudjahid, a-t-on appris auprès des organisateurs.

 

Des étudiants du département d’histoire de l’université "Yahia Fares" de Médéa, des enseignants, des moudjahidines, des membres des Scouts musulmans algériens (SMA) et des citoyens ont pris part à ce circuit, dont le but est de "rendre hommage" aux valeureux combattants de la liberté qui s'étaient sacrifiés pour le pays, depuis le premier jour de l’occupation, a-t-on fait savoir.

L’entame de ce circuit a eu lieu au niveau du musée régional du Moudjahid, sis au pôle urbain de Médéa, où les participants ont été conviés à une visite guidée dans les allées de cette institution qui renferme une riche collection sur la Guerre de libération nationale, et plus particulièrement sur la wilaya IV historiqu e, a-t-on indiqué.

Les participants se sont rendus, par la suite, à l’université "Yahia Fares", dans le quartier de "Ain-Dheb", pour rendre hommage au médecin militaire de la wilaya IV historique dont cette université porte le nom, avant de marquer des haltes à la stèle érigée au centre-ville de Médéa à la mémoire des victimes des massacres du 8 Mai 1945, et au lycée Bencheneb d’où des dizaines d’élèves avaient rejoint la révolution à l’appel du 19 Mai 1956, a-t-on ajouté de même source.

Après une brève halte à la direction des moudjahidines, les participants à ce circuit ont clôturé leur périple par une visite au musée des arts et des traditions populaires de Médéa, au site qui a servi de résidence à l’Emir Abdelkader. Le groupe a par la suite suivi un exposé sur la résistance populaire dans la région du Titteri, ainsi qu’une rétrospective sur le patrimoine matériel et immatériel que recèle la wilaya.