Médéa : Impliquer l'université pour lutter contre la consommation des drogues (rencontre)

Publié par DK NEWS le 15-05-2023, 16h39 | 8

Une journée d’information sur la création de groupes relais en milieu estudiantin, pour la promotion de la santé et la sensibilisation sur les dangers de la consommation de la drogue, a été organisée jeudi au pôle universitaire de Médéa.

Organisé à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), l'événement est encadré par des membres de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), des enseignants universitaires et des psychologues.

La rencontre vise à encourager la création de groupes relais en milieu universitaire afin de "sensibiliser les étudiants sur les dangers de l’addiction aux drogues et ses effets néfastes sur la santé et l’avenir de l’étudiant", a déclaré à l’ouverture de cette journée, la responsable de la direction de prévention sanitaire et sécuritaire en milieu estudiantin au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Djaouida Dahmani.

Le but de cette démarche est d'"impliquer les étudiants dans la recherche de solutions à ce fléau en les asso ciant à créer des groupes relais bénévoles, pour être au plus près des autres étudiants et aider à la prise en charge des problèmes liés à l’addiction aux drogues, au tabac ou toutes autres substances susceptibles d’attenter à leur santé physique ou morale", a-t-elle fait savoir.

La création de groupes-relais est "l’un est élément de prévention capable de contribuer à lutter contre ce fléau et à limiter la propagation de l’addiction aux drogues en milieu estudiantin", a estimé pour sa part le professeur en psychologie, Mustapha Achiou.

"Le bénévolat, qui est à la base de cette forme d’organisation, permet aux membres des groupes-relais d’être en contact direct avec les personnes qui se droguent et de leur apporter un soutien qui les aidera à sortir de l’état d’addiction", a expliqué ce professeur, également membre de la Forem.

"C’est à travers l’écoute, l’entraide et la conjugaison des efforts des étudiants et des institutions universitaires qu’on pourra faire face à ce phénomène", a fait observer le professeur Achiou.

Le président de la Forem, Mostéfa Khiati, a indiqué, pour sa part, que les saisies régulières de drogues de tous genres et l’évolution constatée dans le volume des prises opérées par les différents services et corps de sécurité est un "signe inquiétant qui nous interpelle tou s sur l’impérieuse nécessité d’agir, au plus vite, pour stopper ce phénomène et préserver la vie des citoyens".