Tizi-Ouzou - 616 Bovins atteints de fievre aphteuse : Les indemnisations se feront au cas par cas

Publié par K.N.A le 28-08-2014, 18h05 | 31

Jusqu’à hier, 616 bovins ont été touchés par l’épizootie de fièvre aphteuse dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Les 47 foyers ont été signalés dans trente communes. Toujours selon les services de la DSA, la daïra de Draâ El Mizan a été la plus touchée avec 23 bovins abattus. 

Toutefois, il a été signalé à travers les villages où résident les éleveurs concernés que la campagne de vaccination n’a pas encore été entamée à cause de l’absence de vaccin.

Les vétérinaires rencontrés soulèvent également l’absence du meilleur désinfectant. La soude caustique, fortement conseillée dans le cas de la fièvre aphteuse est indisponible en Algérie. Raison pour laquelle, les spécialistes ont préconisé le recours à la chaux. 

Au chapitre des mesures, il est noté la stricte application des instructions données rapidement après la découverte de la maladie dans la wilaya.

Les marchés de bétail ont été fermés et la circulation rigoureusement soumise à autorisation des services de sécurité et services vétérinaires. Samedi, les services concernés affirmaient avoir procédé à l’abattage de 289 bêtes touchées par la maladie au niveau des quatre abattoirs sanitaires réservés  à Azazga, Tala Athmane, Boghni et Mekla. 

La vaccination, fortement attendue par les éleveurs interviendra aussitôt que le produit est arrivé, selon toujours nos interlocuteurs. La campagne commencera par les communes touchées.

Pour réussir la campagne de vaccination des 90 000 têtes que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, la direction de l’agriculture a fait appel à 200 vétérinaires parmi lesquels 150 sont des privés. 

Enfin, la direction de l’agriculture rappelle aux éleveurs que les indemnisations arrêtées à 80% du prix,  se feront au cas par cas. Les subventions de ceux dont les bêtes atteintes par la fièvre aphteuse ont nécessité l’incinération ou l’enfouissement et qui ont subi des pertes plus grandes seront plus élevées que celles de ceux qui les ont abattues dans un abattoir.