Université Constantine 3 : La gestion des risques majeurs au menu d'un colloque avec des universités roumaines

Publié par DK NEWS le 21-05-2023, 15h20 | 9

Des professeurs d’université et des chercheurs ont souligné, samedi à Constantine, la nécessité de "préparer des stages de formation conjoints entre l’Université Constantine 3 et les universités roumaines sur le mode de gestion des risques majeurs, afin d’échanger les expériences des deux pays dans ce domaine". 

 

Au cours d’un colloque scientifique organisé à l’Université Salah-Boubnider (Constantine 3 ), dans le cadre des 9èmes journées scientifiques algéro-roumaines, sous le titre "Fragilité, prévention, adaptation et flexibilité des territoires", les participants ont insisté sur "l’importance d’élargir le partenariat entre les deux pays afin d’organiser des stages de formation à l’adresse des chercheurs".

"Des stages, a-t-on ajouté, qui permettront d’échanger des expériences dans le domaine du développement urbain et d’élaborer des "plans efficaces, à même de faire face aux catastrophes naturelles".

Dans une communication intitulée "risques urbains et développement durable", le Pr.  Ahmed Barara (ancien directeur du Centre national de recherche en urbanisme, et spécialiste de la réhabilitation du vieux bâti) a valorisé la proposition de former des doctorants des deux pays dans le domaine du contrôle des outils de prévision et d’analyse.  Une formation, a-t-il dit, à même de préparer des stratégies de développement flexibles dans lesquelles les citoyens seront impliqués et préparés à l'adaptation des villes aux risques d'inondations, de séismes et d'incendies, de sécheresse, de désertification et autres phénomènes environnementaux.  Pour sa part, le Pr.  Florina Grecu, de l’Université de Bucarest (Roumanie), lors d’une intervention sur le "diagnostic des risques géomorphologiques potentiels", a indiqué que la mise en place de passerelles d’échanges de connaissances et d’expertises scientifique permettra "d’améliorer la résilience des villes et des territoires aux risques", et "d’élever le niveau de préparation et la possibilité de récupération et de restauration des infrastructures pendant la phase post-catastrophe".

Le Dr.  Abdelkrim Bensaïd, professeur à l’université d’Orléans (France), a mis en exergue, de son côté, dans une communication sur "l’importance d’impliquer tous les acteurs dans l’enrichissement de la base de données des risques majeurs", l’importance de former des étudiants chercheurs spécialisés dans l’utili sation des technologies modernes telles que l’utilisation d’images satellite et de radars en temps réel, ainsi que des programmes d’identification et d’analyse de la fragilité des zones et des bâtiments.

En plus, a-t-il ajouté, d’un contrôle efficient lors de l’étude de l’ampleur des inondations et des tremblements de terre dans les villes.  Les travaux de cette rencontre internationale qui se poursuivra jusqu’à dimanche à l’Institut de gestion des techniques urbaines, seront marquées par des communications de professeurs et de chercheurs d’Algérie, de Tunisie, du Togo, du Bénin, de France et de Roumanie.