Les participants à des journées d’étude sur le cancer du poumon, ouvertes jeudi à Annaba, ont souligné "la nécessité d’activer des mécanismes de prévention de cette maladie, compte tenu de la tendance à la hausse du nombre de cas".
Les intervenants ont insisté sur "l’importance d’un diagnostic précoce du cancer du poumon et de l’adaptation du traitement pour soulager la souffrance du patient et alléger le fardeau du traitement".
Ils ont expliqué que la plupart des nouveaux cas enregistrés annuellement surviennent à des stades avancés et nécessitent un accompagnement et une adaptation du traitement.
Le professeur Hanane Djeddi du Centre anti-cancer d’Annaba, et le président du comité d’organisation de cette rencontre, a expliqué que le nombre croissant de cas de cancer du poumon est une "grande préoccupation pour les spécialistes" et nécessite d’améliorer la qualité des soins et des traitements en renforçant les structures de santé spécialisées avec des méthodes de traitement chirurgical, d’une part et en permettant, d’autre part, aux médecins d’exploiter des protocoles de traitem ent innovants, en particulier les méthodes d’immunothérapie". Le cancer du poumon vient en tête en termes de nombre de cas de cette maladie, notamment chez les hommes, a indiqué pour sa part le professeur Yamina Bouchrit Benarab, du département des maladies thoraciques du Centre hospitalo-universitaire d’Annaba, qui a expliqué que le tabagisme reste la principale cause de cette maladie. La même intervenante a mis en évidence "l’importance du rôle des médecins exerçant dans les structures de santé dans la sensibilisation des patients, en particuliers les fumeurs, dans l’optique de permettre la détection d’une éventuelle tumeur à son premier stade, en plus d’adapter les méthodes et les protocoles de traitement en cas d’infection avancée.
Les participants à ces journées d’étude de trois jours aborderont la réalité du cancer du poumon en termes de diagnostic, de traitement et d’accompagnement des malades.
Ces journées d’étude sont organisées par le Centre anti-cancer du CHU d’Annaba, en coordination avec la Faculté des sciences médicales de l’université Badji-Mokhtar.
Quelque 300 participants représentant les institutions et structures hospitalo-universitaires de nombreuses wilayas du pays y sont présents.