La plus grande société de gestion des retraites aux Pays-Bas (PGGM) a annoncé la suspension de ses investissements dans cinq banques israéliennes impliquées dans le financement de la construction de colonies dans les territoires palestiniens occupés, a rapporté jeudi la presse.
Selon la presse néerlandaise, le PGGM a expliqué que sa décision est basée sur l'avis consultatif émis par la Cour internationale de justice de La Haye en 2004, qui considère toutes les colonies dans les territoires palestiniens occupés comme «illégales et contraires à l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève». L'établissement néerlandais, qui est l'un des leaders mondiaux dans la gestion des retraites, reproche en outre aux institutions financières israéliennes en question de disposer de succursales en Cisjordanie, selon la même source.
Plusieurs entreprises néerlandaises ont décidé récemment de suspendre leurs investissements en Israël. «Nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il était extrêmement difficile de travailler ensemble sur de futurs projets car ils ne peuvent être perçus séparément du contexte politique», a précisé Vitens, la dernière entreprise en date qui a décidé en décembre dernier, de suspendre sa collaboration avec une société israélienne, selon la presse locale.
Une ONG israélienne, anti-colonisation ''la Paix Maintenant'' avait appelé le gouvernement israélien à démanteler une colonie illégale dans le nord de la Cisjordanie où des colons ont attaqué des villageois palestiniens.
L'ONG La «Paix Maintenant» a demandé au ministre israélien de la Défense de démanteler cette colonie illégale établie en violation de la loi et «dont les habitants ont attaqué de façon répétitive leurs voisins palestiniens». Lors de ces incidents survenus mardi dernier, une dizaine de colons habitant cette colonie voulaient se livrer à des exactions dans le village, a indiqué la même source.