Les participants à une journée de sensibilisation aux dangers de l’addiction aux drogues ont insisté mardi à Tlemcen sur l’impératif pour les différents secteurs de conjuguer leurs efforts pour mettre fin à la dépendance aux drogues.
"Ce fléau appelle à la conjugaison des efforts de tout un chacun et à tous les niveaux, à commencer par la famille, les services de sécurité, les associations et les comités de quartiers pour sensibiliser les jeunes et les adolescents sur le danger de la drogue", a indiqué le wali, Amoumene Marmouri, dans son intervention lors de cette rencontre organisée par l’Agence de Tlemcen de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés.
Pour sa part, Dr. Nesrine Fekhar, psychiatre au Centre hospitalo-universitaire de Tlemcen, a mis l'accent sur le rôle de la famille qu'elle considère "primordial pour une meilleure prise en charge, à travers l’éducation des enfants et leur accompagnement par l’instauration du dialogue, la faculté de les comprendre pour mieux les sensibiliser sur les dangers des différents fléaux sociaux telle que la consommation des drogues".
Pour la psychiatre, exerçant au sein du même hôpital, Dr. Moulsehoul Yasmine, il est nécessaire d’aider également les parents dans la prise en charge des personnes souffrant de dépendance aux drogues durant la période de soins, en leur prodiguant conseils dont les meilleures méthodes à adopter pour établir un dialogue avec leurs enfants et les sensibiliser en tant que "personnes responsables".
La directrice de l’Agence de wilaya de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, Sonia Laâmouri, a rappelé que parmi les mesures prises par l’Agence, il y a la prévention comme outil de lutte contre l’addiction, à savoir prescrire des anxiolytiques aux personnes dépendantes comme médicaments de compensation.
Elle a également souligné que "l’ensemble des prescriptions médicales est soumis au contrôle médical.
Un certificat médical est exigé pour pouvoir disposer de ces médicaments qui sont délivrés par les médecins spécialisés, en plus d’accorder des incitations financières aux médecins retraités pour tout travail préventif contre l’addiction au profit des assurés sociaux et ayants-droit".