Sétif : L’efficacité de la prévention dans la lutte contre les psychotropes soulignée (rencontre)

Publié par DK NEWS le 10-07-2023, 16h11 | 2

Les intervenants dimanche à Sétif au cours d’une journée d’étude sur "Les amendements introduits par la loi 23-05 modifiant et complétant la loi 04-18 4 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes" ont insisté sur "l’efficacité de l’action préventive dans la lutte contre les psychotropes".

Dans son intervention durant la rencontre organisée au foyer des avocats par la cour de Sétif et le bâtonnat de cette même région, le procureurgénéral près la cour de Sétif, Fayçal Zerdazi, a relevé que "le législateur algérien a insisté sur l’approche préventive dans la lutte contre les stupéfiants et psychotropes à travers une stratégie préventive nationale mise en place par l’Etat et impliquant toutes les institutions de l’Etat".

 L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie relevant du ministère de la Justice est chargé d’élaborer en concertation avec tous les intervenants le projet de cette stratégie nationale et de veiller à sa mise en œuvre, a-t-il relevé, assurant que la loi 23-05 a exonéré les mineurs qui suivent des cures de désintoxication des poursuites judiciaires et des peines lorsque les poursuites sont déjà engagées.

De son côté, le président de la même cour, Azzedine El Orfi, a noté dans le même contexte que le législateur algérien a prévu des procédures thérapeutiques et préventives qui garantissent la protection et la prévention contre les crimes liées aux stupéfiants et, dans le même temps, a mis en place un dispositif répressif qui tient compte de la gravité des faits.

Le directeur-adjoint des études juridiques à l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, Badreddine Bader, a déclaré à l’APS que la loi 23-05 prévoit l’élaboration d’un rapport annuel à remettre au président de la République sur la prévention des stupéfiants et "regarde" le toxicomane comme victime qui a besoin d’un traitement. La rencontre qui a donné lieu à plusieurs conférences sur le thème s’est déroulée en présence de magistrats, avocats, auxiliaires de la justice et de représentants de la société civile, des scouts et de corps constitués impliqués dans la lutte contre les stupéfiants.