Eliminatoires CAN-2015/ Ethiopie - Algérie : Echos d’Addis-Abeba

Publié par DK News le 04-09-2014, 17h11 | 66

Echos recueillis par l’APS à Addis-Abeba qui va abriter le match Ethiopie-Algérie, samedi dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2015 (CAN-2015) de football:

FIDELITE : chose promise chose due. Hadj Kouider, à qui l’APS avait réservé un portrait au Brésil à l’occasion du Mondial-2014, continue de sillonner le monde pour suivre les Verts, son "opium", dit-il.  

Aâmi Abdelkader --pour les intimes -- avait promis de se rendre à Addis-Abeba et le voilà dans la capitale éthiopienne avec ses traditionnels habits en vert, rouge et blanc, pour  apporter son soutien aux hommes de Christian Gourcuff.

GEOGRAPHIE : Addis-Abeba se trouve au centre du pays, sur un plateau à une altitude comprise entre 2.300 et 2.600 mètres, ce qui lui vaut d'être la capitale la plus élevée d'Afrique et la quatrième au niveau mondial, de quoi poser des problèmes aux coéquipiers de Sofiane Feghouli le jour du match sur le plan physique.

D’ailleurs plusieurs Algériens établis en Ethiopie se sont posé des questions sur l’arrivée tardive des Verts qui n’auront qu’une seule journée pour s’acclimater avant le match.NOTORIETE : l’ancien champion olympique et du monde éthiopien, Haile Gebreselassie, est adulé dans son pays. Beaucoup de sociétés et d’entreprises ont choisi le coureur de fond pour être au-devant de leur publicité, histoire de bien vendre leurs produits.

METEO : située dans la zone tropicale sèche, la capitale éthiopienne échappe aux chaudes températures de Djibouti, à l'est, ou du Soudan, à l'ouest, grâce à l'altitude qui permet des températures relativement agréables toute l'année.Actuellement, le thermomètre ne dépasse pas les 18 ou 19 degrés, alors que le soir, il chute à environ 9 ou 10 degrés. Sachant que la principale saison des pluies a lieu de juin à septembre, le match de samedi risque de se jouer en plein déluge que connaît Addis-Abeba chaque après-midi.

VISA : deux supporters algériens sont toujours à l’aéroport international  d’Addis-Abeba, faute de visa. Après avoir réussi à esquiver les contrôles de la police des frontières à Alger puis au Caire, ils ont finalement été bloqués dans la capitale éthiopienne, dans l’attente d’un dénouement heureux de leur situation.  

SANTE : si beaucoup d’Algériens appréhendaient la sortie éthiopienne notamment sur le plan sanitaire de peur d’être contaminés par Ebola ou le paludisme, il n’en est rien du tout. Puisqu’Addis-Abeba est en pleine période d’hiver, de surcroît sur les hauteurs, les moustiques vecteurs de malaria sont inexistants, alors que le virus Ebola ne touche que certains pays d’Afrique de l’Ouest.