Le gouvernement palestinien a appelé, mardi, la communauté internationale à faire pression sur l'entité sioniste pour qu'elle rouvre le terminal de Karam Abou Salem de la bande de Ghaza aux exportations.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministre palestinien de l'Economie nationale, Khaled Asili, publié après la décision des autorités d'occupation de fermer le passage aux exportations de Ghaza.
Asili a appelé la communauté internationale à "faire pression sur le gouvernement d'occupation pour qu'il annule la décision de punition collective visant à empêcher la commercialisation des produits de la bande de Ghaza en Cisjordanie après la fermeture du terminal commercial de Karam Abou Salem".
Il a qualifié la décision sioniste d'"injuste" et a déclaré qu'elle "s'ajoute à la politique de punition collective poursuivie par le gouvernement d'occupation depuis 2007". Dans ce contexte, Asili a souligné que le blocus imposé contre Ghaza "a provoqué une profonde crise humanitaire et économique". Le ministre a tenu le gouvernement sioniste pour responsable "des répercuss ions de cette décision, qui inflige de lourdes pertes au secteur privé et à ses différentes composantes, et prive les commerçants, les agriculteurs et les fabricants de la commercialisation de leurs produits, ce qui perturbe la production et l'emploi". Karam Abou Salem est le seul point de passage commercial vers Ghaza, par lequel sont acheminés les matériaux de construction, les biens, le carburant et les denrées alimentaires dont la ville a besoin. Sa fermeture provoque une crise économique et vitale majeure pour ses habitants.