Droits de l’Homme : Le ministre de la Communication,reçoit le Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d'association

Publié par DK NEWS le 22-09-2023, 15h54 | 9

Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a reçu, jeudi soir, le Rapporteur spécial

des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et d'association, Clément Nyaletsossi Voule, dans
le cadre de sa visite de travail en Algérie, indique le ministère dans un communiqué.

Lors de cette réunion, le ministre a présenté "un aperçu clair et exhaustif sur la stratégie mise en
place au profit du secteur, dans le cadre de la présentation des articles de la nouvelle loi relative à
l'Information et des garanties qu'elle offre".

A ce propos, M. Laagab a expliqué que "les lois algériennes relatives à la presse ne prévoient pas de
peines privatives de liberté", précisant que "les peines sont minimes et ne concernent nullement la
liberté d'expression, mais plutôt les modes de gestion".

La nouvelle loi sur l'Information "fait obligation aux établissements médiatiques à l'effet d'assurer
une formation continue aux journalistes et leur offrir une assurance-vie lors de l'exercice de leurs
fonctions dans des zones de crise", a-t-il ajouté.

Les lois en vigueur sont "adaptées à la lutte contre la corruption soustoutes ses formes, qui est un
des 54 engagements du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune", a poursuivi le
ministre.

Concernant la censure, M. Laagab a affirmé qu'elle n'existait pas en Algérie "à l'exception de la
censure en aval, lorsqu'il s'agit de la diffusion d'un discours haineux, discriminatoire, portant atteinte
aux symboles de l'Etat, ou à caractère diffamatoire ou insultant, des faits criminalisés par la loi
algérienne".

A cette occasion, le ministre a fait état de "préparatifs en cours pour la mise en place d'un
programme de formation au profit des journalistes, leur permettant de mieux saisir les textes
juridiques régissant la profession afin d'éviter de verser dans les erreurs et pratiques anciennes,
pratiques professionnelles qui pourraient les exposer à rendre des comptes".

De son côté, le Rapporteur spécial des Nations Unis a évoqué nombre de questions relatives à la
garantie des droits et libertés des journalistes.

"Le ministre a répondu de manière exhaustive à toutes les interrogations relatives à la criminalisation
du journaliste, le volet des détenus d'opinion, l'accès à l'information et sa vérification auprès de
sources officielles", selon la même source.