Le ministre tunisien de l'Intérieur, Kamel Fekih, a indiqué que toute politique efficace anti-migration clandestine passe nécessairement par un large consensus mondial autour de solutions radicales, offrant les attributs d'une vie digne aux ressortissants des pays d'origine. Dans une déclaration de presse rapportée dimanche par l'agence de presse tunisienne TAP, M. Fekih a souligné que "la question de la migration irrégulière nécessite des sacrifices et des concessions réciproques de la part des pays les plus riches au monde et que la Tunisie ne peut que défendre ses frontières, ses propres frontières".
Il a souligné à ce titre que toute politique efficace anti-migration passe nécessairement par un large consensus mondial autour de solutions radicales offrant les attributs d'une vie digne aux ressortissants des pays d'origine.
"La Tunisie est un Etat qui ne peut pas accueillir des flux massifs de migrants irréguliers au-delà de ses capacités sociales et financières, tout comme elle ne peut plus servir de pays d'accueil", a-t-il précisé.