Université de Blida : Conventions de partenariat dans l'électronique et le dessalement de l'eau de mer

Publié par DK NEWS le 03-10-2023, 15h51 | 11

L'université Saâd-Dahlab de Blida a signé, lundi, deux conventions de partenariat avec 
le Centre de développement des technologies avancées(CDTA) et l'Agence thématique 
de recherche en science et technologie (ATRST), en vue de l'échange d'expertises et 
de recherches dans les domaines de l'électronique et du dessalement de l'eau de mer.  

La première convention, signée par le recteur de l'université, PR.Mohamed Bezzina, et le directeur du CDTA, Mohamed Traiche, engage ce dernier à impliquer les étudiants dans les recherches et projets importants confiés au Centre, dont notamment ceux relatifs à la production de puces magnétiques, actuellement utilisées dans les cartes d’identité et d’étudiants biométriques.

Le même accord, inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts de coopération liant les deux parties depuis quarante ans, vise, également, à "renforcer ce partenariat par la formation des étudiants et leur orientation de manière à contribuer à la relance de l'économie nationale", a indiqué M.Traiche. "Cette convention vise à assurer des emplois directs aux étu diants, tant au niveau du CDTA que de ses annexes, et de celles prévues à l’ouverture à l’avenir, ou à encourager les étudiants à créer des startups dans le domaine de la sous-traitance, de manière à éviter à l'Algérie l'importation de certains produits d’occasion dans le domaine de l'électronique, grâce à leur production localement par des cadres algériens", a souligné M. Bezzina.

La 2e convention, signée par le recteur de l’université de Blida, et la directrice de l'ATRST, Soumia Kouadri Mostefaoui, engage l’université à charger une équipe d’enseignants et de chercheurs de la Faculté de technologie à développer un matériau innovant. "Elément essentiel dans le processus de dessalement de l'eau de mer, ce matériel innovant va contribuer à la réduction progressive de son importation, jusqu'à sa production totale à 100% en Algérie", a souligné Mme. Kouadri Mostefaoui.

Cet accord prévoit, également, le renforcement de la coopération scientifique et l'échange d'expertise dans le domaine, entre les deux parties, vu que l'ATRST est chargée du suivie de la mise en œuvre des recherches thématiques, a ajouté la même responsable.

Selon le recteur de l'université de Blida, la signature de ces deux conventions a pour objectif de "mettre cet établissement au service de l'économie nationale, tout en a ccompagnant les efforts de l'Etat visant à consacrer la sécurité hydrique, notamment". 

          Un projet de recherche algéro-tunisien pour réduire la pollution de l’environnement 

Des journées d'études ont été organisées, lundi, à l'université Saâd Dahlab de Blida, pour discuter des derniers développements relatifs au projet de recherche algéro-tunisien, lancé l'année dernière, pour la découverte de technologies modernes susceptibles de réduire la pollution de l’environnement, a-t-on appris des responsables en charge du projet.

Cette rencontre a vu la participation d’universitaires et chercheurs algériens et tunisiens impliqués dans ce projet de recherche visant à "découvrir des matériaux et des techniques modernes de nature à réduire la pollution générée par les produits pharmaceutiques, classés en tête de liste des pollueurs environnementaux", a indiqué Mme Bensassia Nabila, cheffe du projet, côté algérien.

Elle a assuré que les participants à ce projet, dont les recherches se poursuivront durant les deux prochaines années, ont "obtenu des résultats fort encourageants", soulignant que ces journées d'études de deux jours seront suivies par d'autres journées similaires prévues en Tunisie. "Durant cette rencontre, les participants au projet en question aborderont les derniers résultats de leurs recherches et études, visant à la découverte de techniques susceptibles de réduire la pollution environnementale, parallèlement à l’échange d’informations sur ce sujet d’importance", a fait savoir Mme.Bensassia.

Par ailleurs, la doyenne de la Faculté de technologie de l'université Saâd Dahlab, partie prenante dans ce projet de recherche, Khalida Boutemak, a fait part de la création d'un doctorat en génie de l'environnement, "dans le but d'étudier le sujet du projet, au vu de son impact sur le milieu environnemental et économique", soulignant la participation de trois étudiants doctorants à ce projet d'etude.