La Ligue arabe appelle Guterres à intervenir pour empêcher le crime d'expulsion des Palestiniens de Ghaza

Publié par DK NEWS le 14-10-2023, 15h34 | 33

La Ligue arabe a appelé, vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à intervenir pour empêcher l'entité sioniste d'expulser les habitants de Ghaza, qualifiant la mesure de "crime de guerre".

La Ligue arabe a annoncé que son secrétaire général, Ahmed Aboul Gheit, a envoyé "une lettre urgente" au secrétaire général de l'ONU, lui demandant d'intervenir pour empêcher l'entité sioniste d'expulser les habitants de Ghaza. Aboul Gheit a demandé à Guterres "d'exercer tout son poids politique et moral" pour empêcher "un nouveau crime de guerre" que l'entité sioniste envisage de commettre, dans le cadre de sa campagne "sanglante" et "honteuse" contre la bande de Ghaza, en exigeant que tous les habitants du nord de l'enclave palestinienne se déplacent vers le sud du territoire "sous 24 heures".

Il a souligné que "ce nouveau crime a dépassé toutes les limites raisonnables et qu'il entraînera des souffrances illimitées pour nos frères palestiniens de la bande de Ghaza". Il a souligné que cette demande "représente une violation flagrante de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève, qui interdit à la puissance occupante de transférer de force des populations, ou d'expulser toute personne protégée dans le territoire occupé".

Le chef de la Ligue arabe a assuré que ce que fait l'occupation est "un acte de vengeance hideux en utilisant brutalement la force militaire pour punir les civils et les résidents de la bande de Ghaza". Aboul Gheit a appelé le Conseil de sécurité à "condamner cet effort insensé" de l'entité sioniste pour transférer des résidents, à "le condamner fermement et clairement, et à œuvrer pour (..) arrêter sa mise en œuvre". Pour le septième jour de suite, la bande de Ghaza, assiégée depuis 2007, est soumise à d'intenses frappes aériennes sionistes qui ont détruit des quartiers entiers. En parallèle, l'occupant sioniste a coupé l’approvisionnement en eau, en électricité, en nourriture et autres services de base à Ghaza, une décision qui a été largement condamnée.