Naufrage sur le fleuve Congo en RDC : un nouveau bilan fait état d'au moins 47 morts (ministre)

Publié par le 17-10-2023, 17h13 | 3

"Les épisodes de sécheresse et de précipitations extrêmes se soldent par un lourd bilan humain et économique", a ajouté l'OMM dans un nouveau rapport qui contient une évaluation détaillée des ressources en eau de la planète.
Selon le document, la fonte de la neige, de la glace et des glaciers vient accroître des risques tels que les inondations, et menace la sécurité de l’approvisionnement en eau à long terme pour des millions de personnes.
Pourtant, l’état réel des ressources en eau douce de la planète reste inconnu.
Le rapport 2022 de l’OMM sur l’état des ressources en eau dans le monde, signale que "nous ne pouvons gérer ce que nous ne mesurons pas".
Il appelle à un changement "fondamental de politique".
"Ce rapport de l’OMM offre une vue d’ensemble complète et cohérente des ressources en eau dans le monde, en soulignant l’influence des changements climatiq ues, environnementaux et sociétaux", a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.
A cet effet, il est nécessaire d’améliorer la surveillance et l’évaluation des ressources en eau ainsi que le partage des données et la collaboration transfrontalière dans ce domaine, ce qui implique des investissements supplémentaires. D’après le rapport, de telles activités sont essentielles pour aider la société à faire face à l’augmentation des extrêmes hydrologiques (trop ou trop peu d’eau). "L’écrasante majorité des catastrophes est liée à l’eau, c’est pourquoi la gestion et la surveillance de l’eau sont au cœur de l’Initiative mondiale en faveur d’alertes précoces pour tous.
Un grand nombre des pays choisis pour recevoir en priorité un soutien au titre de cette initiative ont subi des inondations ou des sécheresses majeures en 2022.
Aucun pays ne disposait de données hydrologiques fiables et à jour susceptibles de soutenir la prise de décision fondée sur des faits ainsi que des actions rapides", a expliqué M.
Taalas.
Le responsable de cet organisme des Nations unies a ajouté que les glaciers et la couverture glaciaire "reculent sous nos yeux". La hausse des températures a accéléré - mais aussi perturbé - le cycle de l’eau, tandis que "notre atmosphère plus chaude contient plus d’humidité".
 "Nous assistons à des inondations et des épisodes de précipitations bien plus importants. A l’autre extrême, il y a davantage d’évaporation, des sols secs et des sécheresses plus intenses", a-t-il ajouté, soulignant que ce rapport "appelle à accroître" le partage des données, pour communiquer des alertes précoces claires, et à concevoir des politiques de gestion de l’eau mieux coordonnées et unifiées, des éléments qui font partie intégrante de l’action climatique. Le rapport sur l’état des ressources en eau dans le monde s’appuie sur les contributions d’un vaste réseau d’experts en hydrologie, notamment les Services météorologiques et hydrologiques nationaux, les centres mondiaux de données, les spécialistes mondiaux de la modélisation hydrologique et les organisations d’appui telles que la NASA et le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ).
Selon ONU-Eau, quelque 3,6 milliards de personnes ont actuellement un accès insuffisant à l’eau au moins un mois par an.
Elles devraient être plus de cinq milliards d’ici à 2050.