Modernisation de l’administration et amélioration de la qualité du service public : 2 axes prioritaires dans l’action du gouvernement

Publié par Walid B. le 06-09-2014, 20h09 | 89

La modernisation de l’administration et l’amélioration de la qulaité du service public figurent en priorité dans le plan d’action du gouvernement portant mise en œuvre du programme du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour les cinq prochaines années.

Il s’agit, en fait, de concrétiser les engagements pris par le chef de l’Etat qui avait fait de la prise en charge des préoccupations des citoyens et de l’amélioration de leur cadre de vie l’un de ses soucis majeurs.

C’est dans ce sens, et en application des orientations données par le Président de la République que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a décidé de mettre le cap sur le suivi du développement local à travers l’initiation de réunions périodiques avec les walis pour évaluer la situation de développement dans chaque wilaya.

Cette initiative, première du genre dans les annales de l’action du gouvernement, s’apparente comme un véritable coup de fouet au développement local. Elle devra permettre un meilleur suivi et une évaluation précise et globale de toutes les réalisations et les projets concrétisés dans ce sens, tout comme elle contribuera à lever toutes les entraves bureaucratiques qui freinent la concrétisation des projets d’investissement créateurs de richesse et générateurs d’emploi.

Cela a amené le ministre de l’Intérieur à relever que le développement local sera l'axe principal dans l'agenda de son département après l'achèvement de l'opération de modernisation de l'administration.
Les efforts seront axés ainsi sur la relance du développement local à travers l'activation du rôle des communes et l'amélioration de leurs performances.

A ce propos, une étude minutieuse des services du département ministériel de l’Intérieur a démontré que de nombreux problèmes que rencontrent les citoyens ont un lien avec la commune et que des protestations sont dus à des « problèmes banals».

D'autre part, M. Tayeb Belaïz a annoncé que des documents sous forme de circulaire comportant des propositions concernant les mécanismes d'application de la démocratie participative seront transmis ce mois aux collectivités locales et des conférences locales et régionales seront organisées, avant la tenue d'une conférence nationale, pour débattre et enrichir ces documents par les membres des assemblées populaires communales et les représentants de l'administration publique.

Le ministre a avancé quelques idées proposées dans cette circulaire dont celles visant une ouverture sur le citoyen l'informant périodiquement des différents projets et questions locales et autres ayant trait à l'organisation de séances de débats élargies aux élus et aux citoyens.

Ces préoccupations, faut-il le souligner, figurent en pole position dans la nouvelle stratégie prônée par le gouvernement Sellal, qui met l’accent plus particulièrement sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’industrie et le tourisme pour créer de la richesse et de l’emploi, mais aussi et surtout réaliser les performances susceptibles d’assurer l’indépendance de l’économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures.

C’est la raison pour laquelle, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avait tenu à réaffirmer l’engagement et la détermination de son gouvernement à mener une lutte «sans merci» contre toutes les formes qui entravent l’investissement productif et le développement dans tous les domaines et secteurs, en premier lieu la bureaucratie.

 Selon Sellal, la lutte contre la bureaucratie touchera tous les secteurs « sans exception », soulignant que les facilités apportées pour le retrait des différents documents se poursuivront.
Il faut rappeler, dans ce sens, que lors du dernier conseil des ministres, l’accent a été mis particulièrement sur la nécessité d’une prise en charge appropriée et diligente des attentes de la population, notamment en matière de logement, d’emploi, de santé, de qualité de vie, ainsi que le renforcement de la politique de solidarité nationale.

Le Président de la République avait instruit le gouvernement à présenter annuellement un bilan sur la mise en œuvre de l’importante feuille de route relative au développement national dans tous les domaines.

Il avait également demandé à l’ensemble des membres du gouvernement d’accélérer, chacun dans l’administration relevant de son autorité, l’informatisation des procédures et traitements des dossiers ainsi que la réduction du nombre de pièces administratives exigées des citoyens.

Le plan d’action du gouvernement pour les cinq prochaines années décline les engagements contenus dans le programme électoral du président de la République et s’articule notamment sur le renforcement de la cohésion nationale, vecteur de consolidation de la stabilité et l’amélioration de la gouvernance dans le cadre d’une démarche de parachèvement de l’édification d’un Etat de droit, basé sur la promotion des valeurs démocratiques.

Le développement de la sphère productive, à travers la poursuite de la mise en place des dispositifs destinés à accroître les investissements notamment dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme et de l’énergie, pour intensifier la croissance, substituer la production nationale aux importations, créer des richesses, et multiplier l’offre d’emplois pérennes, figurent également parmi les objectifs assignés au gouvernement Sellal.

Cette démarche sera appuyée par la poursuite de l’amélioration et de la modernisation des activités bancaires et financières qui constitueront l’un des principaux leviers pour concrétiser les objectifs de développement économique et social tracés.

Cela traduit, en fait, la volonté de l’Etat d’en finir avec des pratiques archaïques et obsolètes qui n’ont plus de raison d’être aujourd’hui dans un monde marquée par des avancées considérables dans tous les domaines.