Les participants à un 1er séminaire national ayant pour thème "Les villes algériennes face aux enjeux du développement durable : quelles transformations dans la fabrique urbaine" organisé mardi à l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou (UMMTO), ont souligné la nécessité d’impliquer les acteurs locaux dans cette dynamique urbanistique.
C’est ce qu’a affirmé le doyen de la Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l’UMMTO, Dr Laiche Mohamed, dans sa communication intitulée "les villes durables en Algérie : entre ambitions et réalités complexes", insistant sur le rôle des acteurs locaux dans cette démarche.
"Les acteurs locaux sont au cœur de cette transformation", a-t-il assuré, soulignant toutefois "la complexité de la mobilisation de ces derniers en raison notamment des enjeux qui dépassent parfois leurs visions", a-t-il dit.
De son côté, le docteur en management des politiques publiques, Oumohand Aissa, qui a donné une communication sur "Les villes algériennes entre constat et mutations : quel défi pour une économie urbaine durable", a, lui aussi, insisté sur l’importance de l’implication des acteurs locaux dans cette dynamique de développement urbain durable.
"Dans la dynamique locale en faveur de villes durables, il y a lieu de privilégier la démarche participative et inclusive", a-t-il insisté, préconisant la vulgarisation de cette culture "novatrice" (villes durables) au niveau des cycles d’éducation, le renforcement des capacités des acteurs institutionnels, de la société civile, des opérateurs économiques, des postes consulaires et autres, pour l’aboutissement de cette démarche.
Ce premier séminaire national sur les villes algériennes face aux enjeux du développement durable est organisé par le laboratoire Développement, économie, finance et institutions (DEFI) de la faculté des Sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion.
Cette rencontre de deux jours tentera de proposer des solutions aux questions liées au phénomène d’étalement urbain et son lot de manifestations nuisibles (constructions illicites, consommation des espaces agricoles, congestion, pollutions), à la gestion des déchets urbains, aux "risques accrus", la congestion des réseaux de circulation, les instruments d’urbanisme, l’économique urbaine durable, entre autres.
Le but étant de réfléchir autour de modèles de développem ent des villes qui s’inscrivent sur la voie de la durabilité, en s’appuyant sur deux leviers majeurs : l’innovation technologique et l’écologie, selon les organisateurs.