Vingt-huit pays et l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord sur la nécessité d'un nouvel effort mondial pour garantir que l'intelligence artificielle (IA) soit développée et utilisée de manière sûre et responsable, selon une déclaration finale publiée jeudi lors du Sommet sur la sécurité de l'IA qui s'est tenu mercredi et jeudi à Bletchley Park, au Royaume-Uni.
Au cours de ce sommet, des représentants des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l'UE, de la Chine et de l'Inde, entre autres, ont discuté des risques et des opportunités liés au développement rapide de l'IA.
Celle-ci offre d'énormes possibilités et dispose du potentiel d'améliorer le bien-être, la paix et la prospérité de l'humanité, a déclaré le gouvernement britannique dans un communiqué accompagnant la déclaration finale.
Toutefois, les participants conviennent que des risques importants peuvent découler d'une mauvaise utilisation intentionnelle de l'IA ou du contrôle de l'IA d'avant-garde, s'inquiétant en particulier des risques liés à la cybersécurité, à la biotechnologie et à la désinformation.
La déclaration précise que la c oopération internationale est le meilleur moyen de faire face à ces risques. Selon le gouvernement britannique, la République de Corée a accepté de coorganiser un mini-sommet virtuel sur l'IA dans les six prochains mois, tandis que la France accueillera le prochain sommet dans un an.