PALESTINE - Agression sioniste à Ghaza et en Cisjordanie : 11.675 martyrs et environ 32.000 blessés (nouveau bilan)

Publié par DK NEWS le 18-11-2023, 14h27 | 30

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, que le nombre des martyrs s'est élevé vendredi soir à 11.675, et celui des blessés à environ 32.000, depuis le début de l'agression sioniste barbare lancée contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier . 

Cité par l'agence de presse Wafa, le ministère a expliqué, dans son rapport quotidien sur l'agression, qu'il rencontre de grandes difficultés pour obtenir des données actualisées en raison de l'interruption des services de communication dans la bande de Ghaza.

Il a indiqué que le nombre de martyrs dans la bande de Gaza hier soir (16 novembre) atteignait 11.470, dont 4.707 enfants, 3.155 femmes et 686 personnes âgées, tandis que le nombre de blessés atteignait plus de 29.000. Il a ajouté que plus de 3.600 civils sont toujours portés disparus ou sous les décombres, dont 1.750 enfants. Sur le plan sanitaire, 202 personnels de santé et 36 personnels de la protection civile sont tombés en martyrs et plus de 200 membres du personnel médica l ont été blessés depuis le 7 octobre. Plus de 60 ambulances ont également été attaquées par les forces sionistes, dont 55 ont été endommagées et mises hors service. Le ministère a indiqué que 26 des 35 hôpitaux de Ghaza et 52 des 72 cliniques de soins de santé primaires, soit plus des deux tiers, ont cessé de fonctionner en raison des dégâts causés par les bombardements sionistes ou du manque de carburant, précisant que les neuf hôpitaux restants fonctionnaient partiellement.

                         Agression sioniste contre Ghaza: l'Afrique du Sud saisit la CPI

L'Afrique du Sud a déposé jeudi une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre l'entité sioniste qui mène une agression barbare à l'encontre du peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre, ont rapporté vendredi des médias locaux et africains.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à l'origine de cette saisine, exige une action de la CPI face aux crimes de guerre commis à Ghaza par les forces d'occupation sionistes, précise notamment Africanews sur son site.

Par ailleurs, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC) a d'ores et déjà apporté son soutien à une motion parlementaire en cours sur la fermeture de l'ambassade de l'entité sioniste dans le pays et la suspension de toute relation diplomatique avec elle, "jusqu'à ce qu'elle accepte un cessez-le-feu et s'engage dans des négociations contraignantes, facilitées par l'ONU", selon la même source.

"Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face aux actions génocidaires" de l'entité sioniste, a déclaré Mahlengi Bhengu-Motsiri, p orte-parole de l'ANC. "Le Congrès national africain approuvera une motion parlementaire demandant au gouvernement de fermer l'ambassade" de l'entité sioniste en Afrique du Sud. La motion parlementaire examinée jeudi a été présentée par les Combattants pour la liberté économique (EFF), un parti de gauche. Pour rappel, l'Afrique du Sud a rappelé tous ses diplomates accrédités auprès de l'entité sioniste pour protester contre le génocide en cours à Ghaza. 

       Pour Ghaza, "on ne demande pas la lune" mais un "cessez-le-feu" (chef humanitaire ONU)

Le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths a exigé vendredi devant les Nations unies un "cessez-le-feu" à Ghaza pour venir en aide aux 2,2 millions de personnes piégées par l'agression sioniste depuis le 7 octobre.

"On ne demande pas la lune. Nous demandons des mesures de base nécessaires pour répondre aux besoins essentiels de la population civile et juguler le cours de cette crise", s'est insurgé M. Griffiths lors d'une intervention vidéo devant une réunion informelle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "Un cessez-le-feu humanitaire. Appelons ça comme on veut, mais ce qu'il faut d'un point de vue humanitaire est simple: arrêter les combats pour permettre aux civils de se déplacer en sécurité", a tonné le chef des opérations humanitaires de l'ONU devant les Etats membres des Nations unies.

Mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé à des "pauses et couloirs humanitaires" de quelques jours dans la bande de Ghaza. Le texte a recueilli 12 voix pour et trois abstentions, et est la première résolution ad optée par le Conseil depuis fin 2016 sur le dossier Palestine.

Ce "cessez-le-feu humanitaire", a imploré M. Griffiths "qu'on le fasse tant que c'est possible afin de débloquer une réponse humanitaire, que l'on donne à la population de Ghaza de quoi respirer après les terribles événements qu'elle a subis ces dernières semaines".

Dans la bande de Ghaza, les bombardements de l'occupation sioniste incessants ont fait 12.000 martyrs, majoritairement des civils, dont 5.000 enfants, selon un nouveau bilan publié vendredi par le ministère de la Santé. Martin Griffiths a rappelé que "l'appel (de fonds) d'urgence pour Ghaza s'élevait à 1,2 milliard de dollars" mais que "jusqu'ici nous avons reçu environ 132 millions de dollars".

    La Russie condamne le bombardement aveugle des quartiers et hôpitaux par l'entité sioniste 

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a indiqué que la Russie condamne le "bombardement aveugle" par les forces d'occupation sionistes des quartiers résidentiels et hôpitaux dans la bande de Ghaza, soulignant que ces exactions "sont une violation flagrante du droit humanitaire international".

"Nous condamnons fermement les méthodes qui violent de manière flagrante le droit humanitaire international, ainsi que le bombardement aveugle des quartiers, hôpitaux et écoles", faisant des milliers de martyrs civils, dont des enfants, a-t-il déclaré, jeudi soir, au cours d'une conférence de presse avec son homologue vénézuélien à Moscou.

Selon le site web de la chaîne d'information russe RT, Sergueï Lavrov a réitéré, à cette occasion, la conviction de Moscou concernant la nécessité de résoudre le conflit au Moyen-Orient par "la création d’un Etat palestinien comme prévu dans les résolutions du Conseil de sécurité".

Le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia avait exhorté, de son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU "à joindre l'acte à la parole" concernant les points contenus dans la résolution adoptée mercredi et appelant à des "pauses humanitaires" à Ghaza, théâtre d'une agression barbare des forces d'occupation sionistes depuis le 7 octobre dernier. "C'est une honte que le Conseil, qui a des outils puissants et uniques à sa disposition, ne soit parvenu qu'à un appel si faible", s'est-il indigné.