Agression sioniste contre la bande de Ghaza : Le président Mahmoud Abbas appelle Joe Biden à faire cesser le massacre de Palestiniens

Publié par DK NEWS le 19-11-2023, 13h50 | 11

Le président de l'Etat de Palestine Mahmoud Abbas a appelé samedi soir, quelques heures après deux sauvages bombardements contre des écoles à Jabaliya qui ont fait plus de 80 martyrs, le président américain Joe Biden à intervenir en urgence pour mettre un terme au génocide contre le peuple Palestiniens.  

''Aujourd’hui, je m’adresse au président américain Joe Biden, qui porte seul la responsabilité en raison de sa position internationale et de sa grande influence sur les autorités d’occupation israéliennes, d’intervenir immédiatement pour mettre fin à cette agression'', a déclaré le président Palestinien dans un discours diffusé par la télévision palestinienne.

Mahmoud Abbas a enjoint son homologue américain à intervenir ''immédiatement pour mettre fin à l'agression et de soulager le peuple Palestinien assiégé dans la bande de Ghaza'', ainsi que la fin des ''attaques des forces d’occupation (sionistes) et au terrorisme des colons contre le peuple Palestinien en Cisjordanie et à Al Qods occupée, ce qui laisse présager une explosion imminente''. ''Les massacres et les destructions auxquels notre peuple est exposé dépassent les capacités humaines. Qu’attend l’Amérique face au génocide de notre peuple dans la bande de Ghaza'', s'est par ailleurs interrogé le président Mahmoud Abbas, qui a souligné que ''le sang des enfants, des femmes et des personnes âgées ne suffit-il pas à éveiller les consciences du monde ?'' "Président Biden, je vous appelle, dans toutes vos capacités officielles et humanitaires, à mettre fin à cette catastrophe humanitaire, et à ce génocide contre notre peuple innocent, dont l'histoire n'exonérera personne, et à porter secours à notre peuple assiégé dans la bande de Ghaza.

Cette guerre doit cesser immédiatement. Comment cette guerre d’extermination peut-elle être une légitime défense ? En fait, ce sont des crimes de guerre qui méritent d’être punis'', a ajouté le président Palestinien dans son discours, rapporté par l'agence Wafa.

Mahmoud Abbas a insisté sur ''les horribles massacres commis par les forces d'occupation israéliennes contre les enfants palestiniens dans la bande de Ghaza, dont le dernier en date, a-t-il rappelé, a eu lieu aujourd'hui dans les écoles d'Al-Fakhoura et de Tel Al-Zaatar, qui ont coûté la vie à des centaines de personnes déplacées de force de leurs foyers''.

''Je vous appelle une fois de plus pour exiger que vous et les dirigeants du monde portiez la responsabilité de mettre fin à cette agression et à ces crimes de génocide contre les enfants de notre peuple", qui ont coûté la vie à plus de 12.000 Palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, en plus des blessés et des destructions globales qui ont touché des dizaines de milliers de maisons, d'écoles, d'hôpitaux, de lieux de culte, et des infrastructures publiques, clame le président Palestinien.

Lançant ''arrêtez la guerre de génocide contre notre peuple'', Mahmoud Abbas rappelle au président Biden que le peuple palestinien "mérite de vivre dans sa patrie en toute liberté et dignité, et restera attaché à sa terre jusqu'à ce qu'il obtienne ses droits légitimes à l'indépendance et à un Etat avec comme capitale, Al Qods''.   

                                   Manifestations de soutien au peuple palestinien en Europe  

Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté samedi dans plusieurs métropoles européennes pour soutenir les Palestiniens et demander un cessez-le-feu, au 43e jour de l'agression sioniste sauvage contre la population Ghazaouie et dans les territoires occupés.

A Londres, plutôt qu'un grand cortège comme les cinq samedis précédents, plusieurs rassemblements et défilés ont été organisés. Dans le nord de la capitale britannique, des centaines des personnes ont manifesté aux abords de la permanence du chef de l'opposition travailliste Keir Starmer, qui se voit reprocher son refus d'appeler à un cessez-le-feu.

"On est là pour mettre la pression sur le gouvernement et sur Keir Starmer en tant que chef du parti travailliste pour qu'ils fassent pression sur le gouvernement (sioniste) pour un cessez-le-feu", a déclaré un manifestant. En France, après une première vague d'interdictions décidées par les autorités françaises, des manifestants ont défilé pour le troisième week-end consécutif, bravant parfois comme à Paris, une pluie battante. Selon la CGT, 100.000 personnes o nt battu le pavé dans le pays, dont 60.000 à Paris où plusieurs représentants de partis de gauche étaient présents dans le cortège. "L'heure est grave pour nos amis palestiniens", a déclaré à la presse Bertrand Heilbronn, président de l'association France Palestine Solidarité. Décrivant les "indescriptibles souffrances pour le peuple palestinien", réclamant "la fin des bombardements", "des offensives terrestres" et la "levée du blocus" de Ghaza, le militant de la cause palestinienne a également mis en cause la "position illisible" de l'exécutif français "qui fait honte à notre pays". Au Portugal, des milliers de manifestants ont défilé dans le centre de Lisbonne, derrière une banderole "Palestine libre" en scandant en anglais "Palestine will be free". "Je suis ici pour soutenir le peuple palestinien qui a le droit de disposer d'un Etat", pour "mettre la pression sur les gouvernements occidentaux afin qu'ils retirent leur soutien politique, diplomatique, économique et militaire à (l'entité sioniste)" et réclamer l'arrêt du "génocide en cours", a témoigné Rui Faustino, un bibliothécaire de 49 ans portant un keffieh noir et blanc.

A Amsterdam, une manifestation a eu lieu dans l'après-midi appelant à un cessez-le-feu à Ghaza, alors qu'à Genève, 4.000 personnes, selon les organisateurs, ont défilé jusqu'à la place des Nations, devant le siège européen des Nations unies, derrière une banderole "Stop au génocide à Ghaza". En Pologne, quelques centaines de personnes ont défilé au centre de Varsovie sous le slogan "Pas une seule bombe de plus. Libérez la Palestine". A Istanbul, une centaine de personnes ont allumé des feux de détresse et brandi des banderoles anti-guerre devant l'ambassade de l'entité sioniste.