63ème anniversaire du 11 décembre 1960 : La résistance de Cheikh Bouâmama a permis d’endiguer l’expansion du colonialisme français vers le Sud (universitaire)

Publié par le 12-12-2023, 15h37 | 14

Les participants à une rencontre intitulée "dimensions et impacts de la résistance de Cheikh Bouâmama", organisée au Centre universitaire "Salhi Ahmed" de Nâama, ont été unanimes à souligner que cette résistance populaire a permis d’endiguer l’expansion du colonialisme français vers les régions du Sud du pays pendant 25 ans et a fait subir à ses troupes d’immenses pertes. 

Le chercheur et enseignant au Centre universitaire de Nâama, Merine Brahim, a relevé, lors de cette rencontre initiée à l’occasion des activités commémorant les manifestations du 11 décembre 1960, que cette résistance a permis de s’opposer aux desseins du colonialisme français et à ses plans expansionnistes de la troisième République, qui visaient l’occupation de l’ensemble du territoire de l’Algérie. 
M.  Merine a estimé que les combats des résistants et Moudjahidine de cette partie du territoire, menés contre la soldatesque coloniale, sont considérés parmi les plus rudes et les plus féroces, après ceux menés par l’Emir Abdelkader.  Il a ajouté que Cheik Bouâmama (1830-1908) a entamé son mouvement de rési stance à partir du 27 avril 1881 dans la région de Moghrar Tahtani par l’organisation militaire de ses troupes, qui a par la suite connu l’adhésion massive des tribus de la région, qui ont opposé une farouche résistance à l’avancée des troupes coloniales, mobilisées per leurs chefs pour assoir leur domination sur le Sud-ouest oranais. 
La rencontre a aussi permis d’énumérer les nombreuses exactions commises à l’encontre des populations civiles par les hordes coloniales.