Mohamed Aissa : “Tous les moyens mobilisés par l’Etat pour prendre en charge des pèlerins et préserver leur honneur “

Publié par DK News le 09-09-2014, 18h27 | 31

Tous les moyens ont été mobilisés par l’Etat afin d’assurer la prise en charge des pèlerins algérien aux Lieux-Saints de l’islam et préserver aussi leur honneur, a indiqué mardi à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa.

"En plus du transport, il y aura une prise en charge des pèlerins algérien sur place à Arafat et Minen, conformément à un contrat signé entre les autorités algériennes et un partenaire commercial saoudien car il s’agit pour nous de défendre l’honneur du pèlerin algérien en préservant ses intérêts et lui assurant une prise en charge à la hauteur" a affirmé M. Aïssa qui s’exprimait dans l’émission "L’invité de la rédaction" de la chaîne 3 de la radio nationale.

Le ministre a indiqué avoir instruit les membres de la "Biîtha" (mission) de veiller à ce que les pèlerins algériens bénéficient de "toutes les commodités" et ce, a-t-il précisé, dans le respect du contrat signé avec le partenaire saoudien.

"En plus de l’aide octroyée par l’Etat pour la 4e année consécutive, à savoir 24.000 DA pour chaque pèlerins, le prix du billet d’avion reste toujours soutenu et maintenu à 100.000 DA", a encore expliqué le ministre. A une question relative à la prise en charge sanitaire des pèlerins algériens qui se trouvent exposés à des maladies virales (Corona virus et Ebola), M. Aissa a assuré que la délégation sanitaire algérienne, composée de 105 médecins et assistants sanitaires, a été renforcée par des spécialistes en épidémiologie.

Il a précisé que tous les pèlerins ont été soumis à un contrôle médical, en plus du contrôle qui se fait dans les aéroports de départ et d'arrivée, rappelant qu’une trentaine de hadji n’ont pas satisfait aux contrôles médicaux.

Par ailleurs et en réponse à une question sur "l’instrumentalisation de la religion" dans les Lieux saints de l’Islam, M. Aïssa a fait savoir qu’il a déjà interpellé les imams et muftis, qui encadrent les hadji, dans le but de "les immuniser contre les idées des sectes venant de différents pays et dont les concepts deviennent des notions de l’islam".