Les prix du pétrole ont reculé jeudi, dépassant les 79 dollars le baril, les craintes de
voir la demande en or noir sapée l'an prochain par une récession économique ayant
déjà plomber les cours.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, a baissé de 0,39%, à 79,39 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a cédé 0,44%, à 73,89 dollars.
Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), durant la semaine achevée le 15 décembre, les stocks américains de brut ont gonflé de 2,9 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une baisse de quasiment autant.
Les stocks d'essence ont également progressé de 2,7 millions de barils, bien plus que l'augmentation de 1,35 million attendue.
Selon l'Energy Information Administration, la production pétrolière américaine a atteint le niveau record de 13,2 millions de barils par jour, dont neuf millions provenaient du schiste.
L'Angola annonce sa sortie de l'OPEP
Le ministre angolais des Ressources minérales, Pétrole et Gaz, Diamantino de Azevedo, a annoncé jeudi la sortie de l'Angola de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
La décision a été prise lors d'une réunion du Conseil des ministres, présidée par le président angolais, Joao Lourenço, a rapporté l'agence de presse officielle Angop.
Cette décision "dûment réfléchie" a été transformée ce jeudi en décret-loi, signé par le président Lourenço.
L'Angola a volontairement rejoint l'Organisation des pays exportateurs de pétrole en 2007.
L'OPEP regroupe désormais 12 pays: l'Algérie, l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak, les Emirats arabes unies, le Venezuela le Nigeria, le Koweït, la Libye, le Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon.