Palestine : 2023, année la plus sanglante pour les Palestiniens de Cisjordanie (UNRWA)

Publié par DK NEWS le 31-12-2023, 16h15 | 6

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que "2023 est l’année la plus sanglante jamais vue pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée", avec 504 martyrs jusqu'à vendredi.  

"La Cisjordanie est en ébullition depuis 18 mois", a déclaré vendredi Juliette Touma, directrice des médias et de la communication de l'agence des Nations Unies, notant que "2023 est l'année la plus sanglante jamais vue pour les Palestiniens (...) en Cisjordanie occupée".

La responsable de l'ONU a affirmé que 504 Palestiniens sont morts en martyrs cette année en Cisjordanie, tandis qu'au moins 70 enfants ont été tués depuis le début de l'agression sioniste dans la bande de Ghaza. Depuis le déclenchement de l'agression dévastatrice dans la bande de Ghaza, le 7 octobre, l’armée sioniste a intensifié ses attaques militaires en Cisjordanie et accéléré le rythme des incursions et des raids dans les villes et les villages, faisant des dizaines de victimes et de détenus.

     Agression sioniste contre Ghaza: 200 sites archéologiques ciblés depuis le 7 octobre 

Plus de 200 sites archéologiques et patrimoniaux de la bande de Ghaza ont été ciblés par l'armée sioniste depuis le début de son agression dévastatrice contre l'enclave palestinienne le 7 octobre dernier, rapportent samedi des médias. Le bureau des médias à Ghaza, a documenté 200 sites ciblés, dont "des mosquées archéologiques, des églises, des écoles, des musées, d'anciennes maisons et divers sites du patrimoine". Il a considéré que le fait de cibler ces sites était "une tentative désespérée d’effacer la présence culturelle et patrimoniale palestinienne, et d’effacer les preuves historiques et la profondeur de l’histoire palestinienne à Ghaza". Il a expliqué que le patrimoine et les sites archéologiques détruits par l'armée sioniste, remontent, pour certains, aux époques phénicienne et romaine, tandis que d'autres remontent à 800 ans avant JC".

Le bureau a condamné le ciblage et la destruction de ces sites, considérant qu'il s'agissit d'"un crime conformément aux lois internationales, en particulier au droit humanitaire international, et aux conventions qui interdisent le c iblage délibéré de sites culturels et religieux en toutes circonstances".

Il a appelé "les organisations internationales à condamner ce crime organisé commis par l'occupation à Ghaza", les exhortant à "intervenir d'urgence afin de mettre fin à ce crime et à œuvrer à la réhabilitation et à la restauration de ces sites". Depuis le 7 octobre dernier, l'armé sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza faisant 21 507 martyrs et 55 915 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes. 

                                  L'UE appelle à une nouvelle trêve humanitaire 

Le haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell a appelé à une "nouvelle trêve" à Ghaza, affirmant que l'agression sioniste dans l'enclave assiégée continue "de causer de lourds dégâts".

L'agression que mène l'armée sioniste contre Ghaza "continue de causer de lourdes pertes (...), et les bombardements sur les camps de réfugiés de Maghazi ont été des plus meurtriers et là, le déplacement de plus de 150 000 autres personnes a été signalé", a déclaré vendredi Josep Borrell sur la plateforme "X". "Une nouvelle trêve est urgente", a-t-il insisté. A partir du 24 novembre, une pause humanitaire d'une semaine est entrée en vigueur à Ghaza, au cours de laquelle un échange de prisonniers a eu lieu entre la résistance palestinienne et l'entité sioniste.

Depuis le 7 octobre, l'armée sioniste lance des attaques incessantes contre la bande de Ghaza, causant la mort en martyrs de 21 507 Palestiniens et blessant 55 915 autres, des enfants et des femmes pour la plupart, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.