Palestine Ghaza : arrivée des vaccins pour enfants, pour la première fois depuis le 7 octobre (ministre)

Publié par DK NEWS le 02-01-2024, 15h32 | 6

La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a annoncé lundi que des vaccins pour enfants avaient commencé à entrer à Ghaza, via le poste-frontière de Rafah, pour la première fois depuis le début de l'agression sioniste, le 7 octobre dernier.  

Al-Kaila a indiqué dans un communiqué que "les vaccins achetés par le gouvernement palestinien, en plus de ceux offerts par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), ont commencé à entrer dans la Bande de Ghaza".

"Cela intervient à la lumière de la situation épidémiologique critique" provoquée par l'agression sioniste contre la Bande de Ghaza, ajoute la même source. Le chargement entré à Ghaza comprend des vaccins contre la polio, la rougeole, la rubéole, les oreillons et d'autres vaccins de routine pour les enfants, et est suffisant pour une période allant de 8 à 14 mois. Il s’agit de la première livraison de vaccins dans la Bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier, selon le communiqué du ministère.

                     Ghaza: 10 000 patients atteints de cancers sans médicaments 

Environ 10 000 patients atteints de cancers dans la bande de Ghaza sont sans médicaments en raison de l'agression dévastatrice menée par l'armée sioniste depuis le 7 octobre dernier, indique le directeur d'un hôpital dans l'enclave palestinienne.

Le directeur de l'hôpital de l'amitié palestino-turque à Ghaza, Subhi Skaik,  a déclaré lors d’une conférence de presse, que 10 000 patients atteints de cancers sont sans médicaments à Ghaza. Il a ajouté qu'il n'y avait "aucun type de médicament pour traiter le cancer dans la bande de Ghaza". Skaik a appelé tous les pays à œuvrer pour que l'hôpital de l'amitié palestino-turque, actuellement à l'arrêt, reprenne du service, cet établissement étant "le seul refuge pour les patients atteints de cancer dans la bande de Ghaza". Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une guerre génocidaire contre Ghaza qui a fait 21 978 martyrs, 57 697 blessés, et causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies. 

                                           Ghaza: 900 000 enfants privés de soins 

Les autorités sanitaires à Ghaza ont déclaré, ce lundi, que 50 000 femmes enceintes et plus de 900 000 enfants n’ont pas accès aux soins médicaux nécessaires dans les refuges et les centres d'hébergement des déplacés.

Le porte-parole des autorités sanitaires, Ashraf Al-Qudra a expliqué que "les conditions sanitaires et humanitaires de plus de 1,9 million de personnes déplacées sont catastrophiques ".

Il a souligné que les personnes déplacées dans la bande de Ghaza "risquent la faim et la propagation d'épidémies et de maladies infectieuses, à cause du manque d'abris appropriés, d'eau, de nourriture et de médicaments dans les centres d’accueil des déplacés".

Le porte-parole du ministère a déclaré que "50 000 femmes enceintes souffrent de malnutrition et de complications médicales, en particulier celles dont la grossesse est à haut risque, à cause du manque d'eau potable, d'hygiène, de nourriture et de soins médicaux dans les centres d'accueil".

De plus, "plus de 900 000 enfants dans des centres d'hébergement sont exposés aux dangers du froid extrême, de la déshydratation, de la malnutrition, des maladies infectieuses, respiratoires et cutanées et des troubles psychologiques". Al-Qudra a appelé les institutions de l'ONU à mener "des interventions urgentes pour sauver la vie des enfants, des femmes enceintes et des malades, et prévenir une catastrophe sanitaire, humanitaire et psychologique dans les centres d'hébergement". L’armée de l'occupation sioniste mène, depuis le 7 octobre, une agression meurtrière contre Ghaza qui a fait, jusqu’à la journée de ce lundi, 21 978 martyrs, 57 697 blessés, et causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.