Palestine Ghaza : MSF annonce le retrait de son personnel de l'hôpital Al-Aqsa

Publié par DK NEWS le 08-01-2024, 15h25 | 4

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé, dimanche, le retrait de son personnel de la région centrale de la bande de Ghaza, dont l'hôpital Al-Aqsa, sur fond de multiplication des attaques de l'armée sioniste.Dans un communiqué, Carolina Lopez, coordinatrice des urgences de l'organisation à l'hôpital Al-Aqsa à Gaza, a déclaré : "Nous devons évacuer notre personnel, tandis que les patients et de nombreuses personnes en quête de sécurité, restent dans les bâtiments de l'hôpital".

L'organisation internationale a affirmé avoir pris cette décision difficile d'évacuer ses employés et leurs familles de la région centrale de Ghaza "suite à l'ordre d'évacuation émis (par les forces de l'armée sioniste) au moyen de tracts largués depuis les airs dans les quartiers entourant l'hôpital". "La situation a pris une tournure tellement dangereuse que certains personnels vivant dans les zones voisines n'ont pas pu quitter leur domicile en raison des menaces constantes des drones et des tireurs embusqués", a déclaré Médecins sans frontières.

L'ONG a souligné que "les soins aux patients sont affectés négativement par la diminution du nombre d'employés à l'hôpital".Médecins sans frontières a conclu en disant : "Nous appelons fermement à un cessez-le-feu permanent pour éviter de nouveaux morts et blessés".

 

      Médecins sans frontières: ''la violence sioniste à El Khalil crée un environnement cauchemardesque''

 

L'organisation non gouvernementale Médecins sans frontières a alerté, dimanche, que la violence croissante de l'entité sioniste dans la ville d'El Khalil, en Cisjordanie occupée, crée un "environnement cauchemardesque" pour les Palestiniens, en raison de la poursuite des opérations de démolition des maisons et des restrictions relatives à l'accès aux soins de santé et à la liberté de mouvement.

L'organisation internationale a expliqué, dans un post publié sur la plateforme X, que ''la violence croissante pratiquée par les forces d'occupation sioniste dans la ville d'El Khalil en Cisjordanie occupée a conduit à la création d’un environnement cauchemardesque pour les Palestiniens''.

MSF a souligné que ''les Palestiniens d'El Khalil sont confrontés à des restrictions de mouvement, à des démolitions de maisons et n'ont pas accès aux soins de santé''.Les forces d'occupation sioniste poursuivent leurs agressions contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, faisant au moins 22 835 martyrs et 58 416 blessés parmi les Palestiniens, selon les autorités sanitaires locales.

 

          Des agences de l'ONU s'inquiètent du risque de propagation de maladies à Ghaza

 

Des agences des Nations unies ont exprimé mardi leur inquiétude quant à la menace de faim et de maladies dans les zones surpeuplées à Ghaza.

Les avertissements les plus récents émanaient notamment de l'Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et du programme alimentaire mondial (PAM). Les agences ont exprimé leur inquiétude quant à la menace de faim et de maladies dans les zones surpeuplées, où des dizaines de milliers de personnes se sont réfugiés pour éviter les bombardements dans la zone centre et nord de Ghaza."Tout le monde à Ghaza a faim", a déclaré le PAM sur la plateforme "X". "Les gens se couchent le ventre vide. Les adultes ne mangent pas pour que leurs enfants puissent manger".

"Plus d'un million de personnes cherchent désormais refuge dans la ville de Rafah, déjà surpeuplée, dans le sud du pays", a indiqué l'UNRWA, ajoutant que "des centaines de milliers d'entre elles dorment dehors, sans vêtements adéquats pour se protéger du froid".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), a mis également en garde contre les effets négatifs du conflit en cours, affirmant qu'"il existe un risque élevé de propagation d'épidémies".

Depuis le début de la guerre génocidaire menée par l'armée sioniste à Ghaza, le 7 octobre 2023, il y a eu 179 000 cas de maladies respiratoires, 136 000 cas de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans et 55 400 cas d'ulcères et de poux.