![](/data/images/article/thumbs/d-conseil-de-la-nation-presentation-du-texte-de-loi-portant-regles-de-prevention-dintervention-et-de-reduction-des-risques-des-catastrophes-devant-la-commission-specialisee-04fdb.jpg)
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a présenté, mardi, un exposé sur le texte de loi portant règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques des catastrophes dans le cadre du développement durable, devant la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial du Conseil de la nation.
Lors d’une séance présidée par le président de la Commission, Mohamed Laid Ballaa, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, M. Merad a rappelé que le texte de loi «est issu du 33e engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans lequel il a souligné la nécessité d’œuvrer à assurer un cadre de vie de qualité qui requiert le développement durable, la préservation de l’environnement et la protection des richesses que recèle notre pays».
Il a relevé dans ce cadre que «l’Algérie, de par sa position géographique et au vu des phénomènes naturels qu’elle enregistre, est exposée à un nombre de risques majeurs nécessitant une gestion appropriée, ce qui s’est produit, a-t-il rappelé, au cours des dernières années avec les incendies et les inondations qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels, occasionnant d’importantes sommes que notre pays fut amené à dépenser, au titre de l’intervention post catastrophe».
M. Merad a indiqué que ce texte vise à «définir les moyens de financement, investir davantage dans la prévention et la prévision, améliorer la gouvernance à travers la répartition et la définition claire des responsabilités et des tâches, renforcer la coordination entre les secteurs et dynamiser la participation de la société civile». Il tend également à «consacrer le concept de prévention et d’intervention et à renforcer la capacité de résilience, au lieu du concept de gestion des catastrophes», a-t-il ajouté.
Il s’agit, selon le ministre, de «la possibilité de créer des entreprises, des commissions et des structures sectorielles ou multisectorielles par voie réglementaire».
Il a fait état de «l’introduction de mesures de reprise et de rétablissement post-catastrophe ainsi que de réhabilitation et de reconstruction», en sus du «durcissement des dispositions pénales en garantissant les mécanismes, les conditions et les règles relatives à l’urbanisme et à l’exploitation des terres selon des critères plus sécurisés, ainsi qu’une meilleure préparation à la gestion des évènements, en recourant à la technologie et à la numérisation, la sensibilisation de la société à la gestion des catastrophes, la réponse aux situations d’urgence et la révision du système d’assurance contre les catastrophes». Pour leur part, les membres de la commission ont considéré que ce texte de loi constitue «un pas important» en matière de prévention des catastrophes et vise à «garantir une vie digne au citoyen».
Goudjil reçoit l’ambassadeur de la République de Corée en Algérie
Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a reçu, mardi à Alger, l’ambassadeur de la République de Corée en Algérie, M. You Ki-Jun, qui lui a rendu une visite de courtoisie, a indiqué un communiqué de l’institution parlementaire.
La rencontre a permis aux deux parties de «passer en revue les relations bilatérales entre les deux pays et les deux peuples amis» et d’»examiner les voies et moyens de renforcer la coopération et la coordination bilatérales et d’ouvrir de nouvelles perspectives à même de concrétiser les aspirations communes conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de M. Yoon Suk-yeol, président de la République de Corée».
A cette occasion, M. Goudjil s’est félicité du «niveau de la coopération économique fructueuse entre l’Algérie et la Corée, notamment à la faveur de l’amélioration du climat d’investissement et des avantages économiques décidés par le président de la République dans le cadre de la Déclaration de partenariat stratégique signée entre les deux pays». Soulignant «l’importance de hisser la coopération parlementaire bilatérale au niveau des relations de coopération bilatérale dans les autres domaines», M. Goudjil a affiché «la forte volonté de l’Algérie pour le renforcement et l’approfondissement des relations de coopération et de coordination avec la République de Corée, notamment dans le domaine parlementaire, à travers les mécanismes de la diplomatie parlementaire, dont l’installation des groupes d’amitié, le lancement de programmes de formation et d’échange d’expériences et l’organisation de visites entre les parlementaires des deux pays». Le rencontre a aussi été l’occasion pour le Conseil de la nation de souhaiter la bienvenue au président de l’Assemblée nationale de la République de Corée, M. Jin-pyo Kim, qui effectuera une visite en Algérie.
Les deux parties ont, par ailleurs, abordé «les questions régionales et internationales d’actualité, dont la situation tragique à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés». A ce propos, M. Goudjil a pointé «la responsabilité de la communauté internationale face au génocide que subit le peuple palestinien dans un silence mondial assourdissant», soutenant que «la résilience des Palestiniens face à l’agression sioniste force le respect» et que «la résistance du peuple palestinien est légitime jusqu’à l’établissement de son Etat indépendant avec El Qods pour capitale».
Le président du Conseil de la nation a réaffirmé «la position constante de l’Algérie en faveur des causes justes dans le monde conformément à la doctrine immuable de sa politique étrangère reposant sur l’anticolonialisme et le soutien au droit des peuples à l’autodétermination», soulignant que l’Algérie œuvrera activement dans ce sens «au profit des causes palestinienne et sahraouie durant son mandat au Conseil de sécurité» qu’elle a rejoint début janvier.
Il a, à cet égard, appelé à «intensifier la coordination entre l’Algérie et la République de Corée, en leur qualité de membres non permanents du Conseil de sécurité, au service des questions liées à la sécurité et la stabilité internationales et de la réalisation des objectifs de développement durable dans le monde».
De son côté, l’ambassadeur de la République de Corée «s’est dit satisfait de la solidité des liens de coopération et des échanges entre les deux pays dans les domaines économique, technique et technologique, ainsi que dans les secteurs de l’agriculture, de l’enseignement et de la formation», indiquant que son gouvernement «aspire à élargir les perspectives de sa coopération avec l’Algérie, à la faveur du climat économique propice».
Concernant le Forum Corée-Afrique, prévu début juin prochain à Séoul, le président du Conseil de la nation s’est dit favorable à «toute coopération juste et équitable pour les peuples du continent africain et adaptée à ses capacités», indiquant que «l’Union africaine, avec tous ses membres, demeure le cadre idoine pour l’examen de ce type de partenariat, conformément aux principes stipulés dans son Acte constitutif, dans le but d’assurer le succès de ce forum international prometteur». M. Goudjil a enfin souligné «la nécessité de tirer parti des atouts de l’intégration économique africaine, encadrée par l’Accord relatif à la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf)», conclut le communiqué de la chambre haute du Parlement.