Assemblée populaire nationale : Révision du Règlement intérieur avant fin janvier (M. Boughali)

Publié par DK NEWS le 13-01-2024, 14h57 | 4

Le président de l'Assemblée populaire nationale  (APN), M. Brahim Boughali, a annoncé la révision du Règlement intérieur de  la chambre basse du Parlement avant fin janvier 2024 en vue de l'adapter à  la Constitution de 2020. 

Invité du programme "El Maouid" de la Chaîne parlementaire de la  Télévision algérienne, jeudi soir, M. Boughali a indiqué que "le nouveau  Règlement intérieur de l'APN est fin prêt et sera débattu avant fin  janvier, en vue de l'adapter aux dispositions de la Constitution de  novembre 2020", faisant observer qu'il n'avait pas été actualisé depuis  1997. 

Après l'adoption du nouveau Règlement intérieur, nous ouvrirons "le  dossier de la révision du statut du membre du Parlement et celui du régime  des indemnités parlementaires qui n'a pas été revu depuis 2004", a-t-il  poursuivi.  Concernant l'activité législative de l'APN, le président de la chambre  basse du Parlement s'est félicité de la nouvelle dynamique qui caractérise  la 9e législature depuis ses débuts, avec, a-t-il dit, "37 propositions de  loi présentées par les députés, dont 26 propositions soumises au  Gouvernement".  Quant aux questions adressées par les députés aux membres du Gouvernement,  M. Boughali a fait état de "1.942 questions orales déposées, dont seulement  904 ont reçu une réponse, soit 46%", en raison des "engagements des  ministres", a-t-il expliqué, souhaitant voir ce "taux atteindre 70%".

S'agissant des questions écrites, il a fait état de "3.947 questions, dont  3.704 ont reçu une réponse, soit 94%", un taux qu'il a qualifié de "très  acceptable".  Le président de l'APN a, par ailleurs, indiqué que la législature actuelle  "a vu la création de 29 missions d'information lors de la 1ère session et  de 44 missions d'information lors de la 2e session, dont les rapports et  recommandations ont été soumis au Premier ministère".

La chambre basse du Parlement a "beaucoup avancé en matière de  numérisation dans le cadre des efforts visant à faciliter le travail des  parlementaires", s'est réjoui M. Boughali, annonçant un programme d'action  pour "atteindre 60% de numérisation en 2024".  Abordant la diplomatie parlementaire, le président de l'APN a souligné que  "le Parlement algérien a veillé à faire entendre la voix de l'Algérie, à  mettre en avant son soutien aux causes justes dans le monde, la cause  palestinienne en tête, et à lui permettre de retrouver la place qui est la  sienne, notamment en Afrique", et ce, à travers "l'installation de 76  groupes d'amitié".

Dans le même sillage, M. Boughali a soutenu que l'Algérie avait fait de  grands progrès en matière développement depuis l'élection de M. Abdelmadjid  Tebboune à la magistrature suprême et qu'elle "commence à récolter les  fruits des réformes qu'il a initiées dans le cadre de l'édification de  l'Algérie nouvelle". De plus, "la Constitution de novembre 2020 a renforcé le rôle des  institutions de l'Etat et leur a conféré davantage de crédibilité, s'est-il  félicité. Il a, à cet égard, salué "la récente rencontre historique du président de  la République avec les membres des deux chambres du Parlement et son  discours franc qui a redonné espoir au peuple algérien", appelant "toutes  les composantes de la société à s'engager dans l'effort d'édification de  l'Algérie nouvelle."  M. Boughali a, par ailleurs, mis en exergue le rôle législatif du  Parlement actuel "dans la moralisation de la vie publique et la lutte  contre la corruption", soulignant son "attachement à l'indépendance et à la  souveraineté de ces décisions en ne cédant à aucun diktat ni à aucun groupe  de pression".  Il a également mis en avant l'accompagnement par le Parlement des mesures  "courageuses" prises par le président de la République en vue de renforcer  le pouvoir d'achat des citoyens et de consolider l'économie nationale, par  l'adoption de plusieurs lois ayant contribué à la relance de l'activité  économique, à la création de richesse et à l'amélioration du cadre de vie  des citoyens.