Amizour: Un scanner en éternelle hibernation

Publié par A. B. le 11-09-2014, 19h03 | 79

« A quoi donc sert-il, ce scanner de l’hôpital d’Amizour ? », se demandent les citoyens de cette daÏra et même ceux de Bejaia.

« Installé, effectivement, depuis quelques années au niveau du service de radiologie, ce scanner n’a pas fonctionné une seule fois parce que, paraît-il, il n’ y a pas de technicien ou de docteur spécialiste en imagerie médicale pour l’utiliser au profit des patients de la région, notamment les personnes démunies… », ont « expliqué » à DK NEWS deux employés de l’établissement hospitalier.

Ou bien alors ce scanner qu’on a fini par surnommer « Cheiqh el kanoun » « souffrirait-il de quelque mal technico-mécanique ? », ajoute-t-on. Dans lequel cas, il faudrait peut-être faire subir un…scanner à ce scanner ?!

Sétif-Université : Des vacations toujours pas encore rémunérées, des vocations démotivées…

…A telle enseigne que la prochaine année universitaire 2014/2015 risque de voir un certain nombre de postes pédagogiques dépourvus d’enseignants, quelques uns parmi ces derniers  avouant « être démotivés du fait de n’avoir toujours pas encore perçus leurs paie après une année d’exercice, en plus que le tarif horaire est plus que dérisoire ! ».

Rien n’explique, en effet, autant de lenteur dans la confection des états de paie de ces vacataires qui, cela dit, rendent un énorme service à l’université souffrant d’un manque endémique d’enseignants et qui, pourtant, sont détenteurs de master 1 et 2. Bureaucratie quand tu nous tiens…Ou quand tu ne nous tiendras plus !

Les vacataires sont pourtant d’un apport salutaire au plan pédagogique. Pourquoi alors ne les motive-t-on pas, non seulement en les rétribuant correctement et à terme échu, mais également en les recrutant à titre permanent pour ceux d’entre eux (elles) qui le souhaitent ?

Béjaia - Subsahariens en détresse : De nouveau un afflux massif et…

Les principales artères de la capitale des Hammadites voient de nouveau leurs larges trottoirs squattés par des familles entières de « réfugiés » subsahariens (Niger, pour la plupart…), des scènes à la fois affligeantes et embarrassantes, forcément…

Les autorités semblent franchement « dépassées » par le phénomène, ou alors, entend-on ça et là, attendent-elles des consignes (instructions) assez élaborées devant émaner du gouvernement en ce qui concerne ce phénomène ? Parce qu’au niveau local, gîte, couvert et soins ont déjà été offerts par les autorités aux réfugiés subsahariens, semble-t-il, mais ces derniers  les fuient aussi vite qu’ils y ont eu accès…

Ce qui devient inquiétant, depuis quelque temps, c’est cette propension chez les parents à ne plus vouloir contrôler leurs enfants, lâchant bride et laissant ces derniers gambader à travers les cités et autres artères de la ville au risque de se perdre…