Palestine Ghaza : des agences de l'ONU mettent en garde contre une pénurie de nourriture, d’eau et d’aide médicale

Publié par DK NEWS le 16-01-2024, 16h18 | 12

Trois agences des Nations unies ont appelé lundi à acheminer de l'aide à la bande de Ghaza de manière "plus rapide et plus sûre", mettant en garde contre une "grave pénurie" de nourriture, d’eau potable et d’aide médicale.  

Dans un communiqué conjoint, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré qu'"avec la menace croissante de famine et l'augmentation du nombre de personnes exposées à des épidémies de maladies mortelles, il est urgent d'adopter une nouvelle approche dans le flux de l’aide humanitaire vers Ghaza".

Les agences des Nations unies ont mis en garde contre une "grave pénurie" de nourriture, d’eau potable et d’aide médicale dans le nord de la bande de Ghaza, selon le communiqué. Les Nations unies, les agences humanitaires internationales et les organisations non gouvernementales "ont jusqu'à présent été en mesure de fournir une aide humanitaire limitée" à la bande de Ghaza, a-t-on ajouté.

Cindy McCain, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial, a déclaré : "Les habitants de Ghaza risquent de mourir de faim à seulement quelques kilomètres de camions remplis de nourriture. Chaque heure perdue met en danger la vie d’innombrables personnes".

"Nous pouvons contenir la famine si nous pouvons livrer des fournitures adéquates et fournir un accès sûr à tous ceux qui en ont besoin, où qu'ils se trouvent", a-t-elle ajouté. Les agences onusiennes ont renouvelé leur appel à un "cessez-le-feu humanitaire" pour permettre à leurs opérations humanitaires de fonctionner, selon le communiqué. Environ 800 000 Palestiniens résidant dans la ville de Ghaza et dans le nord de la bande de Ghaza souffrent d'une grave pénurie de nourriture et d'eau en raison du fait que les forces sionistes empêchent l'aide d'atteindre ces zones.

          Epidémie mortelle de choléra en Zambie  Le gouvernement annonce des mesures plus strictes visant à contenir l'épidémie 

Le gouvernement zambien a introduit une clause dans un instrument statutaire pour renforcer les mesures de prévention et de contrôle du choléra, selon la ministre zambienne de la Santé, Sylvia Masebo.

La clause introduite interdit désormais la présence de gardiens de lit dans les centres de traitement du choléra et contraint à l'enterrement en toute sécurité des personnes suspectées d'avoir été atteintes de la maladie, a-t-elle indiqué à la presse lors d'un point de presse sur le choléra. Parmi les autres mesures plus strictes, figurent la restriction du commerce de denrées alimentaires dans des conditions insalubres et l'interdiction de rassemblements funéraires pour les personnes décédées du choléra, tandis que les célébrations religieuses ne peuvent durer plus de deux heures. "Le nombre de nouveaux cas reste très élevé. Même si nous avons continué à lutter contre le choléra de manière multisectorielle", a-t-elle averti.

 Au cours des dernières 24 heures, le pays a enregistré 431 nouveaux cas et onze décès dans six des dix provinces du pays, tandis que 388 personnes sont sorties des hôpitaux. Au total, 362 personnes sont décédées et 9.155 autres ont été touchées depuis l'apparition de la maladie véhiculée par l'eau en octobre dernier.