Palestine Ghaza: l'interruption des services de communication met les civils en danger, prévient Amnesty

Publié par DK NEWS le 20-01-2024, 14h45 | 2

L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a affirmé, mercredi, 
que la bande de Ghaza est plongée dans une panne prolongée des services de communication qui met en danger la vie des populations civiles, victimes d'une sauvage agression sioniste depuis le 7 octobre.   

Amnesty International a dénoncé les coupures prolongées des télécommunications dans la ville assiégée, mettant en garde contre "l'aggravation de la situation humanitaire et le risque d'empêcher les organisations humanitaires d'y mener des missions".

L'organisation de surveillance des droits de l'Homme a déclaré via la plateforme "X" que l'enclave palestinienne était "plongée dans une panne de communication pour la neuvième fois" depuis le 7 octobre.

L'absence de connectivité dans la bande de Ghaza "met en danger les civils, entrave les services de secours et l'acheminement de l'aide humanitaire, et prive les gens d'accès à des informations vitales", a ajouté Amnesty.

Aussi, les coupures de courant empêchent la communauté internationale de rendre compte des crimes de guerre commis à Ghaza par l'armée sioniste.  Selon les informations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) publiées mercredi sur les crises dans l'enclave, le manque d'accès à Internet a "limité" l'agence humanitaire dans sa capacité à fournir de nouvelles informations.

Le Bureau de l'OCHA a rappelé que les autorités d'occupation ont coupé l'approvisionnement en électricité et en carburant de Ghaza depuis le 11 octobre.

Cette tactique de l'entité sioniste continue d'"entraver les efforts de la communauté humanitaire pour évaluer l'ampleur des besoins à Ghaza et répondre de manière adéquate à la crise humanitaire qui s'aggrave", a-t-il ajouté.

Outre le faible approvisionnement en carburant, qui est fortement rationné entre les 15 hôpitaux partiellement fonctionnels de Ghaza, un rapport d'impact publié mercredi par le Bureau de l'OCHA a indiqué que "les installations médicales de la bande de Ghaza manquent également de façon critique de médicaments et d'autres fournitures médicales".

Ces pénuries sont aggravées par l'ampleur du carnage provoqué dans l'enclave par les attaques aériennes, terrestres et maritimes sionistes incessantes.

Les derniers chiffres du ministère palestinien de la Santé affirment qu'au moins 24 448 Palestiniens sont morts en martyrs depuis le début de l'agression.

La très grande majorité des personnes tuées étaient des victimes civiles, notamment des femmes et des enfants.

Bien qu'il soit paralysé, le secteur de la santé de Ghaza résiste également au stress des 61 504 blessés par l'agression sioniste.